Crise à la Rb

Soglo rassure les sages du Zou

Inquiets après avoir appris la démission de Nicéphore Soglo de la Renaissance du Bénin (Rb), les sages du Zou se sont rendus vendredi dernier à la mairie de Cotonou afin d’écouter la version de l’intéressé même. Ce dernier, sans démentir le fait, a cependant rassuré « sa famille » de ce qu’une solution sera trouvée à la crise qui mine son parti politique.

C’est la salle de conférence de la mairie de Cotonou qui a servi de cadre à la rencontre entre Nicéphore Dieudonné Soglo et les sages du Zou. Ces derniers, en venant à Cotonou, avaient pour préoccupations si Nicéphore Soglo a réellement démissionné de la Rb, si la Rb n’était plus membre du G4 comme le fait croire Epiphane Quenum. Le point un,  Nicéphore Soglo reconnaît qu’il n’aurait pu ne jamais parvenir sur la place publique. Mais, la Renaissance du Bénin étant un parti où tout le monde a le droit de s’exprimer, on ne pouvait s’empêcher de poser certains problèmes de cette manière-là. Sans aller dans les détails, il fait remarquer que quand deux enfants se querellent, il faut pouvoir châtier le fautif. Or, celle qui est chargée d’appliquer la sanction se trouve être la génitrice des deux antagonistes. D’où toute la difficulté de « Maman » à appliquer les termes du règlement intérieur de la Rb. Par contre, il estime quant à lui, qu’il faille sanctionner comme cela devrait l’être en ce qui concerne tous les militants et que cela ne serait que bénéfique à l’intéressé. Mais en attendant, il rassure ses frères venus s’enquérir de la situation de ce qu’une solution sera trouvée au problème qui mine la Rb.

En ce qui concerne l’appartenance de la Rb au G4, Nicéphore Soglo estime qu’ils sont toujours ensemble puisque aujourd’hui plus que par le passé, l’avenir de la Nation béninoise les préoccupe tous. Les déclarations du genre de l’honorable Epiphane Quenum ne sont plus des événements nouveaux. Il révèle avoir interpellé l’intéressé à qui il a rappelé que le nom qu’il portait était un héritage qu’il ne devrait pas souiller. Par conséquent, il a le devoir d’agir avec honnêteté et loyauté afin de le mériter. Les larmes que ce dernier aurait coulées, ne l’ont point empêché de lui dire la vérité.

Benoît Mètonou