Haute Cour de Justice

Clotilde Médégan-Nougbodé passe le témoin à Théodore Holo

« La reconnaissance est la mémoire du c’ur » ainsi s’exprimait d’entrée hier le président entrant de la Haute Cour de Justice (Hcj) Théodore Holo lors de la cérémonie officielle de passation de service entre lui et son prédécesseur Clotilde Médégan-Nougbodé.

C’était dans les locaux de la haute juridiction en présence des présidents des autres institutions de la République, les représentants des corps diplomatiques et accrédités, des députés et autres personnalités étatiques. Le nouveau président de la Hcj poursuit sans oublier de saluer la qualité du travail réalisé par ses prédécesseurs. «Certes, la diversité et la concurrence sont deux mamelles nourricières de la démocratie. Mais la page utile, hélas aride et stérile de la confrontation est à présent tournée » a-t-il lancé à l’assistance avant d’inviter ses collègues à se donner désormais la main, à regarder ensemble dans la même direction, à mettre en commun leur énergie, leur intelligence au service de la réussite de leur mandat. Pour finir, il n’a pas manqué de rappeler les dispositions de l’article 137 de la Constitution qui stipule que c’est à l’Assemblée nationale qu’incombe la lourde responsabilité de décider de la poursuite et de la mise en accusation des personnalités que jugera la Hcj.

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Il demande alors à ses collègues de faire de cette institution un instrument juridique pour lutter contre la corruption et l’impunité des gouvernants. Le secrétaire général adjoint de la Hcj, au nom du personnel administratif de cette institution, a rassuré le président entrant de leur engagement et leur entière disponibilité à soutenir ses actions et à oeuvrer pour la réalisation des nobles ambitions qui sont les leurs. En ce qui concerne le président sortant, il lui a témoigné toute leur reconnaissance et leur gratitude pour les efforts déployés tout au long de son mandat pour l’amélioration des conditions de travail du personnel et pour la visibilité et le rayonnement dans le paysage institutionnel. On se demande d’ores et déjà si cette institution, qu’on a toujours qualifié de rester sans rien faire, en tenant compte des textes qui la régissent, peut-elle innover au cours de cette troisième mandature.

Ismail Kèko

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