Le chef de l’Etat était hier à la direction générale des douanes et droits indirects. Le ministre des Finances, Idrissou Daouda, son homologue chargé de la Coordination de l’action gouvernementale, Pascal Koupaki, et une forte délégation des éléments du palais de la République étaient sur les lieux.
L’objectif de cette rencontre est d’aller s’enquérir des difficultés de la douane qui capote actuellement dans la mobilisation des recettes. Comme un gâteau tombé du ciel, les responsables syndicaux de la douane ont saisi cette occasion pour cracher les quatre vérités au président Boni Yayi. Sans porter des gangs, ils lui ont exprimé clairement leur mécontentement par rapport à sa politique. Selon leurs déclarations, le gouvernement doit leur laisser la main libre pour qu’ils fassent convenablement leur travail. A cet effet, ils ont dénoncé l’immixtion de certains conseillers du chef de l’Etat et d’individus proches du pouvoir en place dans leur domaine d’activités. Pour eux, ces éléments du palais constituent des entraves graves à leur profession.
Selon les syndicalistes, cette méthode doit connaître une fin, sinon les performances douanières continueront de battre de l’aile. En dehors de cela, les douaniers ont décrié les exonérations sans mesures d’accompagnement décidées par le gouvernement. Au total, la baisse des recettes douanières a plusieurs origines. Selon les douaniers, il va falloir les corriger pour espérer de résultats meilleurs. Le chef de l’Etat leur a promis de faire de son mieux pour combler leurs attentes.
J. Y. M.
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