Recherche de financement pour le développement de la ville de Cotonou

L. SogloLéhady Soglo sollicite Bio Tchané

Le premier adjoint au maire de Cotonou, Léhady Soglo, a conduit une délégation composée du directeur des services techniques, du directeur des services économiques et financiers, du 2ème adjoint au maire, du directeur de l’Agetur, à la Lomé pour rencontrer le président de la Banque ouest africaine de développement (Boad), Abdoulaye Bio Tchané.

L’objectif de cette visite de travail est de discuter avec le président de la Boad, des sources de financements des projets de pavage et d’assainissement de la ville de Cotonou. Les programmes prioritaires contre l’inondation et l’insalubrité qui sévissent à Cotonou, ont été également soulevés par le premier adjoint au maire de Cotonou. Tous ces problèmes qui tiennent à cœur à l’équipe dirigeante de la municipalité de Cotonou ont été posés à l’ancien directeur Fmi zone Afrique.

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Ce dernier, a assuré Léhady Soglo de ce qu’il ne saurait rester indifférent aux problèmes de développement de Cotonou. Par conséquent, il se mettra en quatre pour apporter tout son soutien aux responsables municipaux de Cotonou. Dans les prochains jours, une équipe de la Boad sera diligentée dans la capitale économique du Bénin afin de procéder aux études de faisabilité. Aussi, pense-t-il que la délégation cotonoise est bien venue. Car, il y a quelques semaines seulement que les cadres de l’institution se sont penchés sur la possibilité d’ouvrir les sources de financement aux collectivités locales de l’Uemoa. Abdoulaye Bio Tchané a également promis inviter d’autres bailleurs de fonds à une table ronde pour que la ville de Cotonou puisse avoir un large éventail de possibilités d’accès au marché financier.

C’est donc satisfait et confiant que le projet de développement de la ville de Cotonou ne souffrira point de manque de financement, que Léhady et sa délégation ont rallié Cotonou hier soir. Notons qu’un huis clos a eu lieu entre les deux hommes. Ont-ils évoqué la présidentielle de 2011? Cela reste à prouver.

Benoît Mètonou

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