Union africaine/ Gabon

A. Tévoédjrè Albert Tévoèdjrè pour surveiller les élections
Pour veiller au bon déroulement de l'élection présidentielle du 30 août prochain, l'Union africaine (UA) délèguera dès le 6 août prochain au Gabon une mission d'observateurs qui devra rendre compte du suivi du processus électoral…


(…) dans ce tournant politique historique du pays. Le médiateur béninois Albert Tévoèjdrè a été désigné pour diriger cette mission.
L'Union africaine va déléguer une mission d'observateurs au Gabon dès le 6 août prochain pour surveiller le déroulement des élections et le suivi du processus constitutionnel de désignation du nouveau président.

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Le béninois Albert Tévoèdjrè vient d’être désigné par la Commission de l'UA pour diriger la mission des observateurs de l’organisation continentale aux élections présidentielles prévues le 30 août prochain au Gabon.

«Votre vaste expérience et votre engagement pour la consolidation de la démocratie sur le continent sont autant d’atouts qui nous confortent dans l’idée que vous conduirez cette mission à la satisfaction aussi bien des autorités gabonaises que de l’Afrique toute entière», a souligné le commissaire aux Affaires politiques de l’UA, Julia Dolly Joiner.

Dès le 6 août prochain, le professeur Tévoédjrè dirigera une première mission d’évaluation préélectorale au Gabon.

Agé de 80 ans, le professeur Albert Tévoédjrè, ancien représentant du secrétaire général des Nations Unies en Côte-d’Ivoire, est actuellement le médiateur du Bénin et président de l’Association des médiateurs de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA).

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23 candidats sont en lice pour l’élection présidentielle anticipée prévue au Gabon le 30 août prochain, suite au décès le 8 juin dernier à Barcelone, en Espagne, du président Omar Bongo Ondimba, après 42 ans passés à la tête du pays.

Depuis le décès du chef de l'Etat, les autorités chargées de la transition se sont engagées à respecter les dispositions constitutionnelles et à organiser un scrutin fiable et crédible. Le consensus national a été jusque-là relativement prévervé, malgré le maintien au gouvernement de deux ministres candidats à l'élection, et les manquements dénoncés dans la constitution du fichier électoral.

Alors que le défunt président Bongo Ondimba avait gagné sa notoriété sur le continent africain pour ses multiples médiations, notamment aux côtés de l'UA, en faveur de la paix et du respect de la démocratie, ses héritiers sont aujourd'hui face à une «épreuve démocratique» pour laquelle le continent entier les regarde.
(apanews.ga)

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