Complot contre Vaccipharma
Alors que la société Vaccipharma a été déclarée adjudicataire à l’issue de la consultation restreinte pour l’attribution de vaccins en faveur du ministère de la Santé, et que l’attribution du marché à son profit a été validé en conseil des ministres, une mafia de mauvais perdants s’est mise à sa trousse et tente de semer l’amalgame entre ce dossier et l’affaire Cen-sad.
En sa séance du 31 juillet 2009, suite à une communication du nouveau ministre de l’Economie et des finances, le conseil des ministres, conformément à la nouvelle option du chef de l’Etat, a validé le marché dont la société Vaccipharma est sortie adjudicataire, pour la livraison de vaccins au ministère de la Santé. Cette étape suprême étant franchie, tout débat est censé être clos sur ce dossier. Mais, à l’étonnement générale, une vaste mafia, entretenue par un mauvais perdant refuse d’entendre raison et cherche, tel un agonisant dans ses derniers soubresauts, à créer l’amalgame autour du dossier.
En effet, dans le dossier d’appel d’affres (Dao) de ce marché qui a fait l’objet d’une consultation restreinte, il y a eu un critère fondamental auquel les soumissionnaires devaient se conformer pour espérer être retenus. C’est que la société qui les approvisionne au plan international doit avoir la certification de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms). En outre, il est précisé dans le Dao que l’absence de l’une des pièces à fournir est d’office éliminatoire. Il s’est trouvé que la société vaccipharma a été la seule à prouver que son fournisseur, Sanofi Pasteur France, a effectivement reçu la certification de l’Oms (voir fac simulé). Ce qui lui a permis d’être déclarée adjudicataire. Cependant, la commission interministérielle qui s’est occupée du dossier a demandé une relecture des offres des différents soumissionnaires. Au cours de cette séance, un soumissionnaire a produit le certificat d’un fournisseur, mais qui s’est révélé non validé par l’Oms. Les membres de la commission ont alors décidé qu’il fallait donc déclarer à nouveau Vaccipharma définitivement adjudicataire. Le prix proposé par cette dernière étant plus élevé que celui de son concurrent, la commission a ordonné que des discussions soient engagées avec elle en vue d’une révision à la baisse. Une démarche à laquelle la société Vaccipharma a librement consenti. Les négociations autour du prix ayant été bouclées, l’adjudicataire déclaré a alors procédé à la commande du produit qui n‘attend que d’être livré. Entre temps, le nouveau ministre des Finances a présenté le dossier en conseil des ministres, avec comme adjudicataire la société Vaccipharma, qui l’a adopté.
Amalgame
Cependant, un des soumissionnaires ayant perdu le marché refuse de se déclarer vaincu. A court d’argument, il décide de se lancer dans une campagne visant à amener le conseil des ministres à revenir sur sa décision. Pour y parvenir, sa stratégie trouvée est de lier cette affaire à celle de la Cen-sad qui défraie actuellement la chronique, afin d’attirer l’attention du chef de l’Etat. Un véritable amalgame qui n’a aucun fondement.
En effet, à la différence de la Cen-sad, le dossier de l’acquisition de vaccins a été examiné en conseil des ministres et tout le gouvernement a donné son accord de principe pour que l’adjudicataire retenu fasse la commande des vaccins. Ce qui fait dire que cette manœuvre n’a aucune chance d’aboutir, car le conseil des ministres ne peut approuver et se dédire ensuite. Et à l’heure actuelle, les preuves existent encore, sur le site de l’Oms, montrant que le fournisseur de Vaccipharma a bel et bien été certifié. Ensuite, Vaccipharma a déjà lancé la commande des produits, à en croire des sources proches du ministère de la santé. Apparemment donc la cause semble être perdue d’avance et plus rien ne devrait venir remettre en cause le droit acquis de Vaccipharma.
Janvier Zocli
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