Après l’échec de la destitution du maire Dangbo

Les conseillers dissidents montent au créneau

Les conseillers dissidents du maire de Dangbo sont montés hier au créneau à la maison des jeunes de Dangbo à travers une conférence publique qu’ils ont animée à propos de la gestion foncière dans leur commune.

Un dossier qui fait partir des griefs formulés contre le maire de Dangbo. En effet, ce sujet qui suscite encore moult polémique malgré la destitution manquée du maire, avait fait sortir de leur silence il y a quelques jours le maire Clément Gnonlonfoun de Dangbo et ses fidèles conseillers ainsi que des géomètres qui ont opéré à propos du lotissement de cette commune. La conférence publique qui vient d’être animée vient balayer du revers de la main les allégation formulées contre les conseillers dissidents. Cette conférence publique a été animée par le conseiller Tikara et les autres dissidents. A en croire leur explication, le vice-président du comité de lotissement Damas Hounkonnou qui était monté au créneau il y a quelques jour, serait en amont et en aval dans ce dossier. Sinon que selon leurs arguments, c’est depuis 1988 qu’il faisait partir de ce comité de lotissement et qu’il serait même à l’origine du plan de lotissement de la commune et aurait engagé la responsabilité d’un cabinet de géomètre dénommé Planurba. Selon le principal conférencier, Damas Hounkonnou en question ne devrait plus siéger dans la commission de vérification qui a opté dans cette crise pour le recrutement d’un cabinet neutre pour faire la lumière sur cette affaire. A en croire leur propos, ceux qui accusent les conseillers dissidents seraient à l’origine de la mise en place de la commission de vérification. Selon eux, le mal est ailleurs. Car le problème de lotissement n’est qu’un prétexte pour camoufler la mauvaise gestion dont le maire Clément Gnonlonfoun est auteur. Les fonds qui seraient détournés par le maire de Dangbo et ses collègues, les parcelles» volées» et les surfacturations effectuées sont autant de sujets abordés par ces conseillers dissidents. Dans tous les cas, le projet de destitution du maire de Dangbo est du passé et il jouierait aujourd’hui du soutien de la majorité des membres du conseil communal. Car, d’autres conseillers qui le boudaient, ont rejoint selon les dernières nouvelles, les rangs des fidèles.Ismail Kèko

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Jeu dangereux à Dangbo

Les conseillers dissidents qui ont ont ochestré la destitution morte-née du maire Clément Gnonlonfoun de Dangbo sont donc montés au créneau pour se pencher sur la gestion foncière. Ce sujet faisant partie des griefs qu’ils ont à l’encontre du maire. Qu’à cela ne tienne! Est-ce aussi cela qui justifie la lettre qu’un certain nombre d’entre eux auraient adressée au ministre de la décentralisation. Car, au cas où cette lettre serait authentique, il faut reconnaître que cela constituerait un précedent grave pour ces derniers. Point n’est besoin de faire remarquer que ceux qui sont montés au créneau  ne sont pas loin de la mouvance au pouvoir. Et quand on se rappelle que c’est dans ce camp qu’une certaine frange de politiciens taxent leurs adversaires d’apatrides, avouons que le contenu de la lettre indiquée ne signifie pas autre chose. C’est pourquoi, il importe que les signataires de ladite lettre ou encore l’ensemble des dissidents puissent monter au créneau et éclairer l’opinion nationale sur son contenu.

Qu’ils disent au peuple béninois s’ils ont réellement demandé que la commune de Dangbo soit divisée en deux, s’ils ont promis troubler le mandat du maire et de refuser de voter les budgets communaux. Il faut qu’ils disent enfin s’ils ont demandé au ministre de la décentralisation de suspendre les subventions de l’Etat à l’endroit de la commune de Dangbo ainsi que le projet de construction de logements sociaux. C’est ce qui doit constituer désoramis le débat. Le peuple attend donc avec impatience leur explication.

Benoît Mètonou

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