/food/amoussou1.jpg » hspace= »6″ alt= »B. Amoussou » title= »B. Amoussou » » />Amoussou toujours aux commandes
Le Parti social démocrate (Psd) a tenu son deuxième congrès les 7 et 8 août dernier. Aux termes de leurs travaux, les militants ont renouvelé leur confiance au président Bruno Amoussou, après avoir analysé la situation politique actuelle du pays et adopté des résolutions nouvelles ainsi que des recommandations pour l’élargissement des bases du parti pour une plus grande participation au processus de démocartisation en cours au Bénin.
C’est dans une salle bleue du Palais des congrès, pleine comme un oeuf que les militants du Parti social démocrate (Psd) ont célébré le deuxième congrès ordinaire de leur existence. Emmanuel Golou, désoramis 1er vice-président du parti à qui l’honneur était échu de souhaiter la bienvenue aux militants et à leurs invités, indiquera que l’heure était venue pour le Psd d’écrire une nouvelle page dans l’histoire politique nationale du Bénin. A ce titre, il rappellera aux militants du Psd les échéances électorales de 2011 pour lesquelles, leur parti doit pouvoir prendre des mesures en accord avec leurs alliés pour obtenir un large succès surtout en ces moments où « les fondements de notre démocratie sont attaqués et les idéaux de la conférence nationale de février 1990 menacés ». Plusieurs étaient-ils les chefs de partis ne voulant se faire compter l’événement.
Lazare Sèhouéto des Forces clé, Adrien Houngbédji du Prd, l’ancien président Nicéphore Soglo, la président de la Rb, Rosine Vieyra Soglo, Kolawolé Idji du Madep, Irénée Agossa de l’Upr, Kamarou Fassassi du Prd Nouvelle Génération, et bien d’autres ont honoré de leur présence ce deuxième congrès des sociaux démocrates béninois. Même Eugène Azatassou, coordonateur des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcb), rassemblement de partis et mouvements politiques soutenant les actions du président Boni Yayi était témoin de l’événement. Il a assisté la mort dans l’âme au procès du régime du changement après avoir tenté tant bien que mal de faire entendre sa voix dans cette forêt. Il faut signaler que les discours des uns et des autres n’ont été aucunement favorablement au régime en place. Cependant, cela n’a pas empêché les participants de rire aux éclats face aux spectacles des groupes folkloriques et autres acteurs lyriques qui ont peint la situation socio-politique de diverses manières, les plus comiques les unes que les autres.
Résolutions et recommandations
Le Parti social démocrate est parti sur de nouvelles bases. Les militants ont procédé au toilettage des textes. Ils ont pris de nouvelles résolutions et faire des recomandations aux différentes structures dirigeantes du parti. Au nombre des résolutions, il y en a eu quatre (04). Après celle qui invite le bureau exécutif à se mettre résolument à la tâche autour de Bruno Amoussou pour l’élargissement des bases du parti, il y a eu une résolution qui souhaite que le parti s’implique davantage dans la consolidation de l’alliance G et F tout en oeuvrant à la préservation de leurs intérêts. La troisième, dénonce la situation socio-politique et économique catastrophique quis’est installée depuis l’avènement du régime dit du changement. Elle invite tous les Béninois à s’unir et à travailler pour la sauvegarde de la paix au Bénin. Il est instamment demandé aux responsables du Psd de s’inscrire dans une oppostion responsable face aux régime de Yayi dont les dérives se multiplient et de proposer une alternance crédible pour 2011. La dernière résolution insiste sur l’état de veille qui doit caractériser désormais les populations afin de mettre fin aux menaces contre la démocratie et les libertés. Le congrès rappelle au chef de l’Etat son serment du 6 avril 2006 auquel il ne doit pas déroger.
Tirs croisés de l’oppostion sur Yayi
Le deuxième congrès du Psd a été l’occasion pour les chefs de file de l’opposition de dénoncer une fois encore les dérives du gouverment du Président Boni Yayi. Le président du Parti du renouveau démocratique (Prd) a rappelé l’amer constat de dictature qui s’installe dans le pays et qui les a conduit à se mobiliser le 12 mars 2008 au stade de l’amitié de Kouhounou ainsi qu’à Bohicon. Ceci pour, conjuguer davantage leurs efforts dans la dynamique unitaire pour proposer un projet de société valable au peuple béninois pour une alternance crédible en 2011. Il dénoncera également les manquements graves aux règles élémentaires de bonne gouvernance ainsi que les atteintes graves aux libertés démocratiques.
Quant au président Nicéphore Soglo, il fustigera les oiseaux de mauvaises augures qui font chanter leudésunion. Il fera également remaquer que l’aggravation de la situation socio-politique du Bénin devra prendre fin et c’est ce qui rassemble les différents partis qui composent les G et F. Il est aussi convaincu qu’ensemble la victoire leur est certaine. Lazare Sèhouéto et les autres ne seront pas moins tendre que ces derniers. En somme on aura assisté à un procès du régime en place. En témoigne la huée qui a accompagné le discours de Eugène Azatassou, coordonateur Fcbe qui a mentionné quelques actions du gouvernement.
Amoussou confirme son statut d’homme d’Etat
Le discours d’ouverture du président du Psd, Bruno Amoussou aura tenu toutes ses promesses. De la situation nationale, il en a été question comme il en a été également de la situation sur le plan africain qu’international. Comme à son habitude, l’homme a marqué l’assistance de part la consistance et la pertinance de son discours, Le tonnerre d’applaudissements qui a suivi son discours n’était nullement feinte. Bien au contraire! C’est avec enthousiasme que les uns et les autres ont tôt fait d’adopter le slogan qui annonce le fatidique rendez-vous de 2011. En effet, dans son allocution, le Renard de Djakotomey, a fait remarqer que les signes de l’alternance au pouvoir sont là. Ainsi entonnera-t-il après avoir énuméré un certain nombre de ces faits, « lorsque vous verrez ces signes, c’est que l’évènement approche ». La richesse de ce discours, appelle à y revenir dans notre prochaine parution.
Benoît Mètonou
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