Le ministère de l’économie maritime clarifie
Le dirceteur de cabinet du ministère de l’économie maritime et le directeur général adjoint du port autonome de Cotonou (Pac), étaient hier face à la presse pour apporter des clarifications au sujet de la confusion engendrée par la mise en concession du terminal sud du Pac à Bolloré.
Les autorités portuaires ont tenu à dissiper la confusion qu’a suscitée la mise en concession du terminal sud du Port autonome de Cotome au groupe français Bolloré. Ainsi, M. Théodore Glèlè, directeur de cabinet du ministère de l’économie maritime et Lazare Gnonlonfin, directeur général adjoint du Pac qui ont, au cours d’une conférence qu’ils ont animé hier démenti la concession du Port autonome de Cotonou à Bolloré. De leur déclaration, on retient que c’est plutôt le terminal sud, qui est cédé au groupe français après appel d’offre international auquel ont participé deux autres sociétés, soit le groupe danois Maersk et la société philippine ICPS. M. Glèlè fera remarquer que la mise en concession de ce terminal à construire dans le cadre du projet « Accès aux marchés » est d’ailleurs une exigence du Mca. Pour qu’il y ait plus de clarté, le directeur de cabinet fait savoir que la procédure de sélection a été faite en deux étapes sous la conduite d’un comité regroupant le ministre du développement, du ministre des finances, du ministre de l’économie maritime, du port autonome de Cotonou, du Millenium challenge corporation (Mcc) et du Millenium challenge account (Mca-Bénin). Ce comité a été assisté pendant tout le processus d’ouverture et d’analyse des offres par la Société financière internationale du Groupe de la Banque mondiale. C’est le travail de tout ce beau monde que le conseil des ministres du 05 Août dernier a entériné. Ce n’est donc pas le gouvernement qui a procédé au choix du concessionnaire pas plus qu’il n’a attribué la concession du port autonome dans son entièreté au goupe Bolloré.
En terme d’avantages, les intervenants affirment que sur les huit prochaines années, le groupe Bolloré aura versé au port autonome de Cotonou, soit à l’Etat béninois, 92 milliards à raison de 11 milliards par an. Le nombre de boîtes traité par le portautonome de Cotonou, connaîtra également une hausse considérable. Augmentant ainsi la capacité d’accueil du Pac. Le directeur général adjoint du part autonme de Cotonu, s’offusquera de ce que certaines personnes pensent que la construction d’un épi fera augmenter le risque d’inondation de Cotonou et va favoriser l’érosion côtière. Il a affirmé qu’une étude a été spécialement faite par les Américains afin de se rendre compte de l’influence de l’épi sur la côtière. Cela s’est révélé faux, a conclu M. Gnonlonfin. Il dira prêt à tout débat contradictoire sur la question.
Benoît Mètonou