Les émissions interactives et les revues de presse au cœur des échanges
A travers une séance de travail hier au siège de la Haac, les responsables des médias audiovisuels et les animateurs des émissions interactives et des revues de presse ont exposé aux membres de l’institution, les différents problèmes liés à l’animation de ces émissions. Aussi, ont-ils fait des propositions dans le but de surmonter ces difficultés afin d’éviter les dérapages.
Comprendre ce qui est à la base des dérapages observés dans les émissions interactives et des revues de presse et qui sont objets de certaines plaintes que reçoit la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (Hacc). S’imprégner des difficultés que rencontrent les journalistes à propos de l’animation de ces émissions. Lesquelles difficultés sont peut être les causes des dérapages. Ce sont entre autres, les principaux objectifs d’une séance de travail tenue hier par les membres de la Haac, 4ème mandature avec les responsables d’organes de presse audiovisuelle et les animateurs desdites émissions. C’était au siège de l’institution.
Au cours de la séance, il a été notamment question des grognes et des revues de presse. En ce qui concerne la grogne sur les chaînes de radio ou de télévision, les responsables de presse et animateurs présents ont fait part de difficultés d’ordre technique pour le filtrage des paroles des interlocuteurs. En effet, la grogne est selon le Directeur de radio Cap Fm, Jérôme Carlos, capable du meilleur et du pire. Meilleur en ce sens qu’il permet aux populations de libérer la parole dans un pays comme le Bénin qui a longtemps connu la privation de la liberté d’expression. Pire parce que certains citoyens s’en servent pour régler des comptes. Ce qui va à l’encontre de l’idéal de l’émission. A cet effet, les responsables des stations radio ou télévision impliqués demande l’apport de la Haac pour l’acquisition de matériels qui leur permettront de faire la sélection des interventions des auditeurs.
Quant aux revues de presse, les fautes sont dues à un manque de responsabilité et d’esprit de discernement de la part du journaliste animateur mais il se pose également le problème de manque de formation. Preuve d’un mélange de genre qui s’observe souvent. Au niveau des revues de presse en langue nationale, certains responsables d’organe de presse et certains conseillers soutiennent que les dérapages sont liés aux difficultés relatives à la traduction. La traduction en langue nationale passe très vite à côté du sens réel exprimé par l’auteur de l’article écrit en français. A ce niveau, il a été suggéré à la Hacc, non seulement l’organisation de formation à l’intention de ces animateurs en langues nationales mais aussi dans la mesure du possible, l’installation de centres techniques de linguistique au Bénin.
Blaise Ahouansè
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