Accord G4-Force clé: Mystère autour de l’absence du G13

/food/salifou.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Au départ, c’étaient les G et F ; aujourd’hui, on parle plutôt du G4 et de Force clé. La nouvelle donne est assez frappante et ne manque pas d’intriguer plus d’un. Il y a peu, l’opposition formait un bloc compact au sein duquel on retrouvait tous ses acteurs.

On se souvient de la rencontre d’Abomey-Bohicon, où ils étaient tous présents. On se rappelle aussi la marche mémorable sur le ministère de la Santé à laquelle les têtes de pont des deux G étaient tous visibles. On n’oublie pas non plus l’épisode de l’Assemblée où l’opposition parlementaire était composée des mêmes alliés.  Qu’est-ce qui a pu se produire pour que  deux blocs décident de se réunir et de signer un accord sans la participation du troisième ? Les deux camps, d’un côté le G4 et Forcé clé et de l’autre le G13 auraient-t-ils des choses à se reprocher ?

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A  en croire quelques indiscrétions, il serait reproché au G13 de continuer à flirter avec le pouvoir du changement, l e revirement spectaculaire de Rachidi Gbadamassi venant corroborer cette accusation. Pendant ce temps, les membres du G13 ne semblent pas  réaliser un consensus autour de l’idée d’une candidature unique ; les débats en leur sein ayant révélé que les uns étaient pour la poursuite des discussions avec les pouvoir, les autres étant plutôt favorables au  soutien à la candidature du président de la Banque ouest africaine de développement (Boad), Abdoulaye Bio Tchané. Et l’autre difficulté du G13 c’est qu’il est composé de députés à l’Assemblée nationale. Sur des questions aussi  déterminantes que le choix d’un candidat à la présidentielle,  ils ne peuvent se démarquer aussi facilement de la position de leur parti d’origine. Au regard de ce qui précède, il y a donc à craindre que l’opposition se voit contrainte de mener la bataille de la conquête du pouvoir sans le soutien du groupe dirigé par Issa Salifou. Mieux, il n’est également pas exclu que les deux groupes deviennent des adversaires sur le terrain.

En somme, la situation actuelle ne permet pas d’affirmer que l’absence du G13 aux côtés de ses alliés lors de la signature du protocole d’accord, participe d’une stratégie politique pour conquérir le pouvoir en 2011. Seulement, en dépit des hypothèses émises et de quelques indiscrétions  enregistrées,    le mystère demeure sur  les raisons profondes qui sous-tendent l’éloignement  qui se dessiner  entre le G13, le G4 et Forcé clé. Les déclarations du membre G13, Bako Arifari, selon lesquelles son groupe n’aurait pas  été associé au protocole d’accord renforce cette appréhension. Aux acteurs  d’expliquer aux Béninois ce qui se passe réellement en leur sein.

Alain C. Assogba

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