Crise à la Cps

Il faut sauver la Lépi

La crise qui gangrène la Commission politique de supervision de la Lépi compromet dangeureusement la réalisation de cet ouyil électoral. C’est pourquoi, il importe que les différents camps en conflit reviennent à de meilleurs sentiments afin que la démocratie béninoise en sorte grandie.

Trois des membres de la commission politique de supervision de la réalisation de la liste électorale permanente informatisée -Cps-Lépi) ont suspendu leur participation  aux travaux de ladite institution. Motif déclaré, protester contre la gestion solitaire du superviseur général de la Cps-Lépi, l’honorable Epiphane Quenum. Avant-hier, ce dernier est monté au créneau pour balayer du revers de la main les allégations de ses pairs et inviter ces derniers à reprendre leur place au sein de la commission. Au-delà de tout, cet appel d’apaisement lancé par Epiphane Quenum devrait être entendu par les membres fâchés. En effet, la supension de leur participation aux travaux de la Cps-Lépi n’augure pas d’une bonne situation en ce qui concerne la réalisation de cet outil électoral. Puisque la Lépi est présentée comme l’élément pouvant permettre de réduire au maximum les fraudes électorales. Du coup, ce sont les protestations post-électorales qui génèrent souvent des situations conflictuelles dans certains pays qui sont ainsi amoindries. Le spectre de la guerre aussi éloignée. Il va s’en dire qu’on ne saurait ne pas interpeller les trois acteurs réactionniares. Bien des pays ayant choisi la voie démocratique après le Bénin sont déjà dotés de listes électorales informatisées. Au vu donc de ce retard que nous accusons sur ces pays-là, Léon Ahossi, Timothée Gbèdiga et Gabriel Tchocodo doievent revenir à de meilleurs sentiments.

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Dans le même temps, le superviseur général ainsi que les autres membres de la commission sne devront en aucun csa perdre de vue l’enjeu. Ce qui doit se manifester la mise en avant de l’intérêt supérieur de la Nation en oubliant leurs bords politiques. Seul le consensus sdevra guider leurs actions au sein de la Commission politique de supervision de la Lépi. Tout acte partisan que ces membres de la Cps-Lépi poseront, est un pas vers une Lépi biaisée. Et c’est cela que doit éviter le camp des opposants. Car, une politique de chaise vide de leur part, laisserait libre champ à leurs adversaires qui ne se priveront pas d’orienter la Lépi en leur faveur. Il est donc impérieux que le consensus prévale afin que la Lépi soit sauvée.

Benoît Mètonou

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