Crise au sein de l’Undp

/food/ahossi.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Léon Ahossi clarifie

L’Undp n’est pas membre de l’Umpp. C’est le principal message délivré samedi dernier par le député Léon Ahossi et certains membres de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) aux hommes des médias. Les conférenciers ont également saisi l’occasion pour  faire l’historique de la crise qui secoue le parti fondé par le président Emile Derlin Zinsou.

La rencontre de certains membres de l’Union nationale pour le développement et le progrès (Undp) avait pour but de dénoncer leurs co-partisans qui ont engagé leur formation politique dans l’Union pour la majorité présidentielle plurielle (Umpp) qui soutient le chef de l’Etat. Pour l’honorable Léon Ahossi et les autres membres du bureau politique de l’Undp ainsi que les élus municipaux et locaux, leur parti n’est nullement membre de ce regroupement politique qui entend œuvrer pour la réélection du président Boni Yayi. Ceci, pour la simple raison que l’adhésion n’a pas été faite dans les formes prévues par les statuts et règlement intérieur qui régissent le parti. En effet, selon l’article 37 des statuts de l’Undp, « Toutes décisions d’alliances ou de fusion de l’Undp avec un ou d’autres partis, relèvent de la compétence du congrès ; à défaut du Conseil national ». Or, aucune de ces deux instances n’a connu de ce dossier d’adhésion à l’Umpp. Mieux, l’article 51 qualifie le fait d’engager le parti sans avoir reçu mandat ou l’adhésion à une autre formation politique. Somme toute, ceux qui ont signé l’acte de naissance de l’Umpp et occupent déjà des postes dans la structure dirigeante dudit regroupement, l’ont fait en violation des textes de l’Undp. Dans les différentes explications des conférenciers, la culture démocratique qui les a guidés en 2006 à décider de soutenir le candidat Boni Yayi, doit toujours prévaloir dans toutes les décisions du parti. Les conférenciers ont également dénoncé le rôle uniquement d’électeur qu’ont entend leur faire jouer. Car, après le soutien par eux apporté au candidat Yayi, les membres de l’Undp n’ont été associé ni de près ni de loin à la gestion du pouvoir. Pour cette raison, ils estiment qu’à défaut d’enclencher des réflexions sur une candidature interne, il est nécessaire de débattre de tout engagement du parti selon les prescriptions des textes. Pour eux, il n’y a pas de doute, ceux qui ont adhéré à l’Umpp, ont bien d’autres raisons. D’ailleurs, affirment-ils, le bureau qui engage le parti dans une alliance a son mandat déjà expiré. Ils déplorent qu’au lieu que le congrès soit organisé, c’est plutôt à des comportements antidémocrates que s’adonnent un certain nombre de membres de ce bureau. Les tenants de cette thèse se disent décidés à utiliser toutes les voies légales pour que forces rte à la loi.

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L’origine de la crise

D’après les conférenciers, la crise qui secoue aujourd’hui l’Undp est née en avril dernier avec un communiqué qui annonçait la démarcation de l’Undp avec le G13. Face à cet état de chose, les deux députés de l’Undp, membre du G13 avaient manifesté leur disponibilité à quitter ce groupe afin de ne pas faire ombrage à leur parti. Mais, il ne s’était trouvé personne pour leur apporter une réponse. Et depuis, il s’est installé une atmosphère délétère au niveau du parti. C’est dans cette situation que certains membres seraient allés  engager en catimini le parti dans une aventure. Et depuis, les membres sont à couteaux tirés.

Benoît Mètonou

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