Crise au sein des syndicats des transporteurs du Bénin

Le président confédéral dénonce le syndicalisme aveugle

Le président de la Confédération des syndicats des transporteurs routiers du Bénin, Pierre Agoli-Agbo, est monté au créneau hier à son siège à Akpakpa Cotonou pour éclairer l’opinion publique nationale et internationale sur la crise qui secoue actuellement la famille des transporteurs du Bénin.

Il a apporté sa part de vérité suite aux accusations dont il fait l’objet . Pour y arriver, il s’est intéressé à la polémique liée à la dernière tension entre les transporteurs et les forces de l’ordre au port de Cotonou, le 09 septembre dernier. Après avoir reconnu la légimité des revendications de ses camarades, le conférencier a dénoncé la manière peu recommandable avec laquelle ils ont procédé. Pour lui, la violence n’était pas opportune pour trouver solution à leurs problèmes. Pour convaincre les uns et les autres, Pierre Agoli-Agbo a fait savoir qu’il y avait, à la veille du soulèvement, des négociations entre les responsables syndicaux et les autorités du port autonome de Cotonou. Selon ses déclarations, un consensus était déjà trouvé et la base en était bel et bien informée. Au cours de cette réunion, le directeur général du port, Cyriaque Atti-Mama, avait pris de fermes engagements pour la satisfaction de revendications qui ont pour noms par exemple les difficultés d’accès sur le site portuaire, les tracasseries administratives, l’encombrement du port et autres, a-t-dit. A en croire le président de la confédération des transporteurs routiers du Bénin, un espace est en train d’être aménagé à Glodjigbé pour accueillir les camions.

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Pour M. Agboli-Agbo, les récents soulèvements ayant créé des dégâts au port de Cotonou n’étaient que l’oeuvre de certains agitateurs en panne de popularité. « Nous ne devons pas défier l’Etat», a-t-il déclaré. Mais, cela ne veut pas dire qu’il est de connivence avec le gouvernement, selon ses propos. C’est pourquoi, il a tiré à boulets rouges sur ceux qui lui font ce procès. Pour finir, il a tendu la main aux uns et autres pour qu’ensemble, ils défendent leurs droits efficacement dans le respect des textes de la République.

Jules Yaovi Maoussi

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