Participation citoyenne à la gestion de la cité

La Cpc-Bopa d’Alcrer sensibilise les populations de Gbakpodji

La Cellule de participation citoyenne (Cpc) de l’Organisation non gouvernementale (Ong-Alcrer) de Bopa poursuit sa tournée de sensibilisation des populations à la gestion de la cité sous la houlette de son coordonnateur local, Déodar Mahounou. Vendredi dernier, ses responsables étaient dans l’arrondissement de Gbakpodji à Bopa. Malgré les pluies et l’impraticabilité des voies,  la séance a eu lieu.

Partis de Bopa-centre pour l’arrondissement de Gbakpodji aux environs de 12 heures à cause des intempéries naturelles, la délégation de la Cellule de participation citoyenne (Cpc) de l’Ong-Alcrer conduite par son coordonnateur, Déodar Mahounou, a rencontré toutes les difficultés du monde pour arriver à destination, car il fallait faire plusieurs kilomètres à pieds à cause de l’impraticabilité de la voie. C’était un véritable chemin de croix pour aller à Gbakpodji, puisque le sol noir était très glissant en raison de la pluie de ce vendredi matin.
         Mais, les uns et les autres ont résisté à toutes ces difficultés parce que l’enjeu de la rencontre était de taille. Il était question de sensibiliser les populations sur le rôle qui est le leur dans la gestion de la cité, en vue de la lutte contre la pauvreté et la faim. Autrement dit, chaque citoyen devait participer à la veille citoyenne, afin de demander régulièrement des comptes aux autorités en charge de la gestion de leur localité. Déodar Mahounou a déclaré que le rôle de sa structure est d’aider les élus locaux à réussir leur mission, contrairement à l’opinion qui fait croire qu’il est en mission pour tel ou tel bord politique. « On est l’intermédiaire entre les élus et les populations », a-t-il fait savoir. Selon ses propos, les populations ont le droit de demander des comptes à leurs autorités pour le bonheur de la cité. Comme si les habitants de Gbakpodji attendaient une telle occasion pour s’extérioriser, ceux qui étaient présents sur les lieux ont exposé les grands problèmes auxquels ils sont quodiennement confrontés. L’impraticabilité des voies, le manque d’eau potable, l’inexistence de forages, le manque de moyens pour les soins de santé, les questions d’accouchement à domicile, la détérioration des cultures vivrières et autres ont été présentés à la Cpc-Bopa de l’Ong-Alcrer. Selon les uns et les autres, c’est la preuve que le village natal du président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago, est dans une situation de pauvreté très avancée. De son côté, le chef d’arrondissement de Gbakpodji, Marcel Konouvla, a soulevé un point qui a intéressé plus d’un. A cet effet, il a indiqué que la mairie de Bopa avait déjà prévu la construction de la voie Bopa-centre-Gbakpodji dans son budget.

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Mais, il a déclaré que le président Nago a demandé au conseil communal de laisser ce projet, car la réalisation de cette route est prise en compte dans le budget national. « Jusqu’aujourd’hui, on n’a rien vu », a-t-il précisé. Les populations de Bopa appellent tous les hommes politiques à réfléchir aux questions de développement de leur localité. La Cpc-Bopa de l’Ong-Alcrer poursuit sa tournée de sensiblisation dans cette commune. 

Jules Yaovi Maoussi

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