Affaire arrestation du maire de Dangbo

La lettre qui confond Victor Topanou

«Nous disons arrestation arbitraire parce que nous savons tous que le tribunal qui a le pouvoir de donner la libération ou l’incarcération d’un citoyen, nous savons que le tribunal a ordonné la mise en liberté du Gnonlonfoun et que c’est sur simple coup de fil du Garde des sceaux, instruit lui-même par le Chef de l’Etat, que la liberté lui a été refusée.

Nous avons la preuve de ce que nous disons. Par conséquent, nous sommes tous en insécurité et nous devons rester vigilants pour lutter contre l’avènement d’un régime de dictature dans notre pays». Ainsi s’exprimait hier le président du Prd à la presse quelques minutes après que ses collègues des G et F et lui se sont vus interdits l’accès à la prison civile de Porto-Novo. Aujourd’hui, contrairement aux propos du ministre Victor Topanou qui avançait que le gouvernement n’a rien à voir dans l’arrestation du maire de Dangbo, la lettre qu’il a reçue du procureur de la cour d’appel de Cotonou (lire le fac similé) vient confirmer les soupçons qui pesaient sur le gouvernement. Le maire Clément Gnonlonfoun serait-il vraiment un détenu politique? Pourquoi s’acharne t-on contre sa personne? Les faits donnent aujourd’hui raison aux opposants qui affirment que le chef de l’Etat et ses partisans veulent déstabiliser les communes dont les maires sont des opposants.

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Ismail Kèko

 

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