Place au travail
Le football béninois s’est de nouveau affirmé sur le continental par la qualification des Ecureuils du Bénin pour la deuxième fois consécutive et pour la troisième fois à une phase finale de la Coupe d’ Afrique des Nations (Can).
La qualification des Béninois pour la Can Angola 2010 est l’arbre qui cache la forêt. La sélection nationale a besoin d’être étoffée et renouvelée. Certes le noyau existe déjà mais il faut introduire de jeunes pousses pour donner un peu plus de tonus à l’équipe. Les différents compartiments des Ecureuils tels la défense, l’attaque et le milieu de terrain sont à revoir. Au niveau de la défense, on note à des moments donnés d’une rencontre officielle, une sorte de fébrilité et de flottement chez ceux qui composent la charnière défensive. Les défenseurs béninois ne sont pas souvent constants dans les matches officiels qu’ils livrent. Là, le sélectionneur national Michel Dussuyer est vivement interpellé sur ce point pour remédier à cette situation. Du côté des gardiens de but, ils ne sont exempts de toute critique. Dans ce compartiment, le recrutement d’un entraîneur de gardien de but est plus que d’actualité. La détection d’un excellent gardien de but doit être aussi l’une des priorités de Dussuyer. Il doit amener à la Can au moins trois gardiens de but et non deux en Angola.
Le milieu de terrain béninois commence à s’essouffler puisque les joueurs qui le composent prennent de l’âge. Le patron de l’encadrement technique doit aussi tourner son regard dans ce compartiment de jeu. Il y a de bons joueurs au milieu de terrain. Mais il faut qu’on instaure une concurrence. Aucune place n’est définitive. L’attaque est un autre compartiment où un accent particulier doit être mis. Il faut qu’on détecte un chasseur de but véritable capable d’inscrire à tout moment le but. En définitive le Bénin doit mieux s’aguerrir pour ne pas faire piètre figure en Angola en janvier prochain
Roland Affanou


