Conseil de ministres d’Ali Bongo

Interdiction pour les nouveaux ministres d’aller fêter leur nomination dans leur village

Ali Bongo a réuni ce lundi son premier conseil de ministres qu'il a ouvert par une minute de silence en hommage à son père.

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Le nouveau président a voulu toutefois marquer le changement par un grand coup de balai annoncé dans l'administration, une gestion raisonnée des dépenses et la lutte contre la corruption.

Ali Bongo Ondimba a ouvert son premier conseil de ministres par une minute de silence, en mémoire de son père Omar Bongo Ondimba qui a occupé le fauteuil présidentiel durant 41 ans. Aussitôt installé dans le même fauteuil, le nouveau président a donné un grand coup de balais dans l’administration y compris dans celle de la présidence de la République. Le cabinet privé du chef de l’Etat est ainsi supprimé, les nombreux postes de hauts représentants – hauts commissaires, hauts conseillers coordonnateurs disparaissent aussi.

Les coûteuses cérémonies d’installation de nouveaux ministres ne seront plus qu’un souvenir. Désormais les nouveaux ministres se voient interdit d’aller fêter leur nomination dans leur village.

Les audits seront lancés pour déterminer le nombre exact de fonctionnaires et la masse salariale de l’Etat. Le nouveau président a lancé aussi un avertissement aux syndicats : désormais les jours de grève ne seront plus payés au Gabon.

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Impliqué dans le détournement de 19 milliards de francs CFA, Philibert Andzembe, ancien gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique centrale ( la Beac ) a été rappelé. Les Gabonais impliqués dans ce scandale devraient être arrêtés. Une longue série de nominations a clos ce premier tour de table.

(rfi)

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