L’Inrab et la Fao renforcent les capacités du Comité national de biosécurité
Depuis le 12 octobre dernier, les membres du comité national de biosécurité (Cnb) sont en atelier de renforcement à L’institut international d’agriculture tropicale (Iita). Cet atelier organisé sur initiative de l’institut national de recherche agricole du Bénin (Inrab) avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’alimentation (Fao), vise à doter les participants des outils nécessaires pouvant leur permettre de gérer au mieux tous les dossiers relatifs à la biotechnologie.
Surtout qu’avec les Organismes génétiquement modifiés (Ogm), fruit de cette biotechnologie, les effets pervers sur la santé humaine et l’environnement sont à craindre, il faut pourvoir aguerrir ce comité qui est à l’avant-garde de la lutte dans ce domaine, a laissé entendre le directeur général de l’Inrab, M. Narcisse Djègui. Ainsi, pourrait-on prévenir les populations béninoises de tout risque lié à la biotechnologie. Aussi, en attendant la fin du second moratoire de cinq ans que le Bénin a décrété au sujet de l’adoption des Ogm ne vienne à terme, ce comité pourra évaluer tous les contours pour une introduction ou non de ces produits. Le Fao à travers son représentant, salue l’initiative et réaffirme sa disponibilité à continuer par soutenir le Bénin.
Quant au Secrétaire général du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Aly Bouco Imorou qui a ouvert ledit atelier, la biosécurité préoccupe au plus haut point le gouvernement béninois. C’est pourquoi, il a invité les participants à saisir l’opportunité qui leur est offerte pour s’imprégner des nouvelles notions qui leur seront communiquées. Car, de leur compétence à analyser la situation, dépendra la sécurité des populations en ce qui concerne les Ogm. Il a pour finir exprimer les gratitudes du gouvernement béninois au Fao et au professeur Sy qui a beaucoup œuvré pour que le présent atelier soit une réalité.
Benoît Mètonou