Les diplomates lancent un ultimatum au gouvernement
Le Syndicat national des diplomates, interprètes-traducteurs et personnels administratif et technique du ministère des Affaires étrangères (Syndipat-Mae) a décidé de suspendre provisoirement la grève déclenchée, la semaine écoulée, pour protester contre l’affectation de son ancien bâtiment aux travailleurs du ministère du Travail et de la fonction publique.
Pour démontrer leur bonne foi à négocier avec le cadre de concertation mis en place pour faciliter les négociations, le premier secrétaire général adjoint du Syndipat-Mae, Jimmy Agongbonou, a déclaré qu’un ultimatum de deux semaines a été donné au gouvernement pour lui permettre de trouver une solution définitive au problème posé. Il a précisé que si, après ce délai, rien de concret n’est fait, son syndicat déclenchera une grève illimitée jusqu’à la satisfaction totale de sa revendication. Il a ajouté que le bureau du Syndipat-Mae a fait preuve de responsabilité, surtout que certains membres de l’association étaient prêts pour la poursuite du mouvement de débrayage du ministère des Affaires étrangères.
Il faut signaler le cadre de concertation est présidé par le ministre de la Prospective, Pascal Koupaki. Ce dernier est chargé de discuter avec les responsables, afin de trouver une solution à cette question. C’est l’issu de ces échanges que les uns et les autres se fixeront sur l’attitude à tenir.
Mais du côté des diplomates, la non-affectation de leur ancien bâtiment aux travailleurs de la fonction est indiscutable. Pourquoi ? Ils soutiennent que ce joyau est une expansion de leurs nouveaux locaux. Pour expliquer leur position, ils soulignent que leurs directions, faute de places, sont éparpillées dans la ville de Cotonou et cette situation ne leur permet pas d’exécuter leur tâche convenablement. En plus, selon leurs propos, ils travaillent dans des conditions extrêmement difficiles, car il y a insuffisance de places dans le nouveau bâtiment de leur ministère.
Jules Yaovi Maoussi
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