N’est pas NOBEL qui veut…

Au-delà du fait que l'Afrique, elle aussi, en comptait quelques uns
Barack OBAMA, encore un frère, vient de recevoir le prix nobel de la paix. Rien à redire, même si c'est une surprise pour le monde entier.

Tout l'occident rira jaune, à commencer par SILVIO BERLUSCONI, maître des casseroles "libération du 09 octobre 2009", qui n'est rien d'autre que le modèle de la vertu dans les pays latins.

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C'est le seul qui ose exprimer librement et publiquement ce qu'il ressent au fond de son coeur. Parce qu'il pense qu'on peut juger un humain à partir de sa race et non sur sa valeur.

La devise là-bas, disais-je, c'est faites ce que je vous dis mais ne regardez pas ce que je fais.

Nous disons BRAVO OBAMA. C'est une très bonne chose pour le moral de cet ardent artisan d'un monde plus humain, plus juste et plus pacifique.

Il n'y arrivera certainement pas, comme sur un long fleuve tranquille, mais avouons qu'il en a la posture.

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Le monde politique, comme vient d'ailleurs de le confesser un certain Frédéric MITTERAND, est impitoyable. Mais ne le savait-il pas vraiment, comme si on devrait toujours succomber à ces faux semblants et se laisser aller à toutes ces commisérations qui sont le propre de ces régimes, où les saletés de leurs conduites personnelles font plutôt tendance, aujourd'hui.

Dieu merci, tous ceux que cette prestigieuse distinction, accordée à un petit descendant d'une des plus illustres civilisations de l'humanité, a pris de court, en prendraient bien pour un bail.

L'intelligence, l'audace et une très grande humilité se lisent, tous les jours, dans les démarches de ce gentleman que les organisations extrémistes ont cru déjà, à tort, pouvoir fragiliser et abattre de sitôt en multipliant les actions offensantes et déstabilisatrices

Dans les talk-shows à la télévision ou la radio, dans les manifestations de rues, sur Internet, Obama est peint en sorcier africain, un os en travers du nez, Obama en fourrure de singe, mangeant une banane, on appelle même au neutre du Président.

Pour Limbaugh, Obama est "un Noir qui cherche la bagarre". Pour Glenn Beck, un autre de ces enragés, animateur sur la chaîne de télévision Fox, Obama est "un type qui a une haine profonde pour les Blancs ou pour la culture blanche".

Mais fidèle à lui-même, et à son souci de rassembler au-delà des races, Barack Obama a toujours fait mine de ne guère s’intéresser à ce sujet : voici ce qu'il répond: "Je pense que les critiques ont plus à voir avec le fait que certains personnes veulent cyniquement me faire échouer dans ma politique", invitant plutôt les Américains à revenir à "plus de politesse et de courtoisie".

Cette distinction est irrémédiablement un pied de nez à tous ceux, journalistes et hommes politiques occidentaux confondus, qui guettaient le premier faux pas de celui qu'on pouvait donner l'impression d'admirer, tout en recherchant, avec acharnement, les vrais faux motifs autour desquels on arriverait bien à broder les argumentaires qui tuent.

Il y a des professionnels de cette méthode qui écument les continents et payent chers pour faire parler, mentir les faits qu'ils ont envie de voir se produire et juger.

A présent, OBAMA peut roder sereinement sa méthode qui fait déjà son chemin et qui lui permettra de surmonter les clivages au sein de son propre pays.

J'ai souvenance encore de certains débats afro africains, à l'issue de sa visite en Afrique, qui frisent grossièrement la naïveté, de la part de ceux qui doivent encore et malheureusement se former à la petite école de la démocratie, de la justice et de l'humilité, s'ils ne sont pas que de piètres exploiteurs de la misère de leurs peuples.

Prions pour tous

OBAMA n'est pas le messie mais avec le prix NOBEL DE LA PAIX, il a déjà mis une bonne distance entre les autres et lui.

Christian Désiré HOUSSOU

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