Ouverture solennelle de la session budgétaire au parlement

Mathurin Nago tend la main aux opposants

Après la vérification du quorum qui a permis de se rendre compte que 56 députés ont répondu présents à l’ouverture solennelle de la deuxième session ordinaire de l’année 2009 à l’Assemblée nationale, le président Mathurin Nago a joué dans son discours d’ouverture la carte de l’apaisement comparativement aux discours précédents d’ouverture de session.

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Il a tendu la main à ses adversaires politiques qui ne s’attendaient pas un tel discours. C’était en présence de quatre ministres du gouvernement, des membres du corps diplomatique et consulaire, les représentants des organisations internationales, la hiérarchie militaire, des têtes couronnées, les anciens députés et autres. D’entrée, il a d’abord félicité ses collègues de la 5è législature qui ont majoritairement répondu présents malgré les rumeurs de boycott de la cérémonie d’ouverture et l’ambiance qui a régné tout au long de la dernière session au parlement. Outre l’aspect international sur lequel il a mis l’accent, surtout par rapport à la crise financière et économique qui sévit dans notre pays ainsi que dans d’autres pays du monde, la corruption au sommet de l’Etat, la mauvaise gestion des affaires courantes au sommet de l’Etat sont autant de sujets évoqués par la deuxième personnalité du Bénin. Toutefois, le professeur Mathurin Coffi Nago n’a pas manqué de parler de quelques activités menées, notamment au cours d’une session ordinaire et deux sessions extraordinaires, 18 lois ont été votées dont celle relative à la protection des données à caractère personnel en République du Bénin, celle relative au Rena et à la Lépi, celle relative à la pension et autres avantages aux anciens présidents de la République, la loi sur le médiateur de la République , 16 questions écrites et 12 questions orales, la mise sur pieds des commission d’enquête, des descentes des députés sur le terrain à l’écoute de leurs mandants et des interpellations au gouvernement dont une relative aux menaces et atteintes à l’unité nationale et aux libertés.

Parlant de l’examen et de l’adoption de la loi des finances 2010, Nago précisera que << des exigences accrues d’une gestion rigoureuse, transparente et équilibrée des finances publiques, ajoutées aux chocs engendrés par la crise financière internationale sur notre économie constituent des repères essentiels qui nous imposent d’aborder la présente session budgétaire avec beaucoup de sérénité, de réalisme et d’esprit de responsabilité>>. La situation en Guinée n’a pas été occultée par le président de l’Assemblée nationale.

I. K.

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