Conférence de presse de l’Union fait la Nation

L’Union fait la Nation pose ses conditions

(Elle exige une Lépi consensuelle)
Les membres de la coalition l’Union fait la Nation ont dénoncé, hier au cours d’une conférence de presse au Bénin Marina Hôtel, les multiples violations des lois par la Commission politique de supervision de réalisation de la Liste électorale permanente informatisée (Cps-Lépi) présidée par le député Epiphane Quenum et la manière cavalière dont celui-ci conduit l’opération.

La coalition politique l’Union fait la Nation n’entend pas se taire et voir la Cps réaliser une Lépi tronquée. C’est la raison de sa sortie médiatique ce mardi au Bénin Marina Hôtel de Cotonou. Le premier plateau qui a planté le décor est composé de l’honorable Raphaël Akotègnon, de Fataou Djiman et de l’ancien ministre Théophile Montcho. De leurs exposés respectifs, il ressort que depuis cinq mois que la Cps-Lépi est installée, elle a constamment violé la loi 2009-10 sur la réalisation du Rena et de la Lépi. A titre illustratif, quelques exemples ont été cités. La non désignation jusqu’à ce jour du neuvième membre de la Mirena, qui, de surcroît, est le spécialiste des questions électorales alors que les huit autres ont déjà prêté serment depuis le mois d’août. Ceci bloque davantage le bon fonctionnement de la Mirena en ce sens que la loi prévoit que trois doivent faire partie du bureau pendant que les six autres auront chacun à coordonner les ères opérationnelles constituées de deux départements actuels. Jusqu’à présent aucun coordonnateur n’a encore été nommé. Autant l’article premier de la loi 2009-10 est violé, autant les articles 6, 8, 24, 38, 41, 43, 47 dans leurs diverses dispositions. Dès lors, les ténors de l’Union fait la Nation crient leurs inquiétudes et dénoncent cette manière de faire. Mieux, ils crient à l’usurpation d’attributions. Car, plusieurs tâches accomplies jusque-là par le superviseur général de la Cps-Lépi, Epiphane Quenum, devraient être exécutées par la Mirena. D’où la question des conférenciers de savoir le fondement de tels comportements. D’ailleurs, rappelle Lazare Sèhouéto, aucun kopeck n’a été encore mis à la disposition de la Cps-Lépi. A partir de là, devrait-on encore penser que le gouvernement du Dr Boni Yayi veut vraiment de la Lépi ? Il laisse chaque Béninois déduire la réponse. Théophile Montcho, dans son développement a démontré comment si la Lépi n’était pas réalisée de façon consensuelle, les données pourraient être manipulées par la suite. Du coup, cela pourrait constituer une source de situations explosives qu’aucun Béninois ne souhaite.
Aux différentes questions des journalistes surtout celle de savoir ce que compte faire désormais la coalition pour que les choses rentrent dans l’ordre, la réponse la plus pertinente viendra du second plateau de conférenciers, composé de Bruno Amoussou, Adrien Houngbédji, Georges Bada et Lazare Sèhouéto. Le président du Psd estime que la lutte pour une Lépi consensuelle n’est nullement politicienne.

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Par conséquent, cela devrait être une lutte de tous. Il dira d’ailleurs qu’ils sont prêts à tout débat contradictoire sur la question si tant est que leurs adversaires politiques pensent que leurs allégations sont fausses. Mieux, il a expliqué qu’ils étaient disposés à participer à toute concertation afin de sauver les meubles. Toute chose qu’il croit que la mouvance ne refusera.  Antoine Kolawolé Idji, Adrien Houngbédji, rappelleront que autant Dieu aime le Bénin, autant il aime aussi la Côte d’Ivoire, la Sierra Léone, le Rwanda. Et pourtant !

Jules Yaovi Maoussi

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