Lionel Agbo réaffirme son soutien à Boni Yayi
Les militants du Congrès africain des démocrates (Cad) étaient samedi dernier en congrès de refondation au Centre international de conférence de Cotonou. Occasion pour le président dudit parti politique, Me Lionel Agbo de faire une autopsie du climat politique ambiant mais surtout de réaffirmer son soutien aux actions du président de la République, Boni Yayi. Douze ans déjà que le Congrès africain des démocrates (Cad) existe. Au-delà du bilan à faire, la nécessité de fusionner avec d’autres partis politiques afin de contribuer à la diminution de ceux-ci constitue la raison majeure des assises de refondation du Cad qui se doit de se situer sur la scène politique. Sans ambages donc Me Lionel Agbo a réaffirmé que le Cad est résolument encré dans la mouvance présidentielle sauf avis contraire de celui qu’ils soutiennent. « Nous sommes toujours dans les mêmes dispositions, rassurez-vous et n’entendons pas en démordre, à moins que celui-ci ait décidé de nous donner un coup de pied dans la partie la plus sensible de notre anatomie, afin que nous puissions aller sous des cieux plus cléments, où bien que nous-mêmes suite à des situations inconfortables ayons décidé de camper la posture du penseur de ce sculpteur français notoirement connu: RODIN ». Ainsi donc, Jusqu’en 2011, le Cad reste aux côtés du chef de l’Etat- afin de l’aider à bien terminer son mandat. Par ailleurs, le président de Cad a aussi jeté un regard critique sur la situation politique qu’il trouve délétère et de plus en plus dégradant à l’approche de 2011. C’est pourquoi il invitera les uns et les autres à canaliser leur passion afin que la paix soit préservée et qu’on ne verse pas dans le (du tout pouvoir à tout prix). Au sujet de la crise politique qu’il y a entre le président et ceux qui sont qualifiés de la « vieille classe », Me Agbo a emprunté à Jean de la Fontaine, sa fable sur les animaux atteints de la peste. Il ressort du dialogue fictif qu’il a créé que le principal reproche qui est fait à son champion par les autres est de diriger le pays sans eux tout en oubliant que les 75% qui lui ont permis de se faire élire est aussi leur œuvre. Toute chose qui répond à la béninoiserie qui supplante à en croire l’avocat, le machiavélisme. A la suite de ce dernier, un ballet d’intervenants essentiellement composé des membres des différents regroupements de la mouvance présidentielle est intervenu pour apporter leur soutien aux militants du Cad. Il s’agit entre autres de Amos Elègbè, Ricard Sènou, Hubert Balley, Idrissou Ibrahima, Timothée Adanlin, Grâce Lawani et bien d’autres personnalités. Il faut rappeler que Me Lionel Agbo a été reconduit à la tête du Congrès africain des démocrates (Cad).
Benoît Mètonou
Congrès de refondation du C.A.D (Congrès Africain des Démocrates)
Mesdames les
Mesdemoiselles. . . .
Aujourd’hui constitue pour notre parti le C.A.D – le Congrès Africain des Démocrates – un jour nouveau, non pas parce qu’avec un opportunisme certain, nous ayons décidé de faire le bilan de nos activités, la modestie nous enseignant une autre posture – mais simplement parce qu’il est de bon ton de le refondre, de le remodeler et de se situer sur l’échiquier politique sans ambiguïté aucune.
Nous avons été au C.AD. co-fondateur des F.A C – Forces Agissantes du Changement – donc partie intégrante de l’U.M.P.P. dont l’objectif principal visé est de soutenir communément les actions du Président de la République, docteur BONI YAYI afin qu’il puisse terminer son mandat en apothéose.
Nous sommes toujours dans les mêmes dispositions, rassurez-vous et n’entendons pas en démordre, à moins que celui-ci ait décidé de nous donner un coup de pied dans la partie la plus sensible de notre anatomie, afin que nous puissions aller sous des cieux plus cléments, où bien que nous-mêmes suite à des situations inconfortables ayons décidé de camper la posture du penseur de ce sculpteur français notoirement connu: RODIN.
Nous pensons toutefois, et avons la faiblesse de croire que nous n’avons pas tort, qu’il est temps que nous renforcions nos formations à ses côtés, non pas dans des alliances circonstancielles qui tanguent au gré des girouettes, mais dans des fusions de formations politiques solides avec des objectifs déterminés car à quoi cela rime-t-il que le BENIN ait plus de 150 Partis politiques, pour arriver comme le disait ce fameux chanteur «PIDI SIMPH » que chaque famille ait son parti politique.
C’est dans cette optique que j’ai crée cette dynamique de fusion depuis le début de l’année 2009, qui malheureusement n’a toujours pas abouti, et la porte restant ouverte, faisons comme disent nos amis anglo-saxons – WAIT AND SEE –
D’autant plus que depuis quelque temps, il n’est de secret pour personne que le climat politique plus délétère que jamais, se dégrade au fur et à mesure que nous approchons des échéances de 20 Il, et nous au C.A.D. exhorte les uns et les autres à plus de sérénité afin que nous ne puissions jamais connaître certaines extrémités, prônées par les inconscients « du tout pouvoir à tout prix »
Dans le contexte actuel, il me plaît souvent de dire que « si le machiavélisme constituait la prose de la politique, la béninoiserie en serait sans conteste la poésie. .. » ~
Pauvre MACHIAVEL: si tu étais contemporain, et vivait au BENIN, tu y trouverais tes maîtres à penser.
Nous au C.A.D. préférons tout simplement analyser les griefs qui sont allégués contre la gestion du Président de la République afin que tous ensemble nous puissions constater qu’ils sont pour la, plupart sans fondement.
Et pour ce faire, je vous propose d’emprunter à la fable de Jean de La Fontaine- Les animaux malades de la peste où chacun doit avouer ses fautes afin que le plus fautif soit puni pour éradiquer la maladie.
Le premier à prendre la parole s’écria, moi quand j’étais à la banque mondiale et que je donnais ma parole, je la tenais assurément surtout lorsque j’ai promis de faire rendre gorge aux fossoyeurs de notre économie lorsque je serai président de la République. Et comme vous le savez, je n’ai commis aucune faute.
Le second, rappelle un itinéraire impressionnant, notamment juriste de haut niveau, plusieurs fois Président de l’Assemblée Nationale, même Premier Ministre et conclue en ces termes: je n’ai aucune responsabilité dans les maux qui nous minent.
Quant au troisième, le plus rusé de tous dont le passé n’a rien à envier à celui des deux autres, son passage à la BCB a été plus que parfait, ainsi que sa gestion de la présidence de l’Assemblée nationale sans omettre ses neuf années dans le gouvernement du Président KEREKOU dont il revendique d’ailleurs la comptabilité.
Vint alors le tour du Président de la République docteur BONI YAYI.
Moi en 2006, j’ai été élu au deuxième tour avec 75,50 % des suffrages ce qui veut dire que j’avais l’adhésion de tout un peuple.
A ces mots les trois autres, d’un seul élan fondirent sur notre homme et s’écriant:vous voyez, il ne veut pas reconnaître que c’est grâce à nous qu’il a gagné, c’est de sa faute si notre société est malade.
Le président reprenant la parole leur dit: vous savez tous que le mal endémique principal dont souffre notre société est la corruption. CAHIN CAHAN, par des mesures drastiques, en 2009, j’ai réussi à capter 200 Milliards de recettes additionnelles et immédiatement j’ai affecté 60 milliards pour payer les arriérés de salaires et autres primes, vous savez que le Bénin est le seul pays à régler près de 48 différentes primes?
Cà n’est pas notre problème, tu n’avais qu’à pas les payer. Et les grèves, vous connaissez nos fonctionnaires. Ca c’est ton problème continues.
J’ai affecté 70 Milliards dans le d~aine de l’énergie, particulièrement à la SBEE pour renouveler les équipements et diminuer notamment les périodes de délestage. Et alors, à notre époque, il y avait plus de délestage, est- ce que les Béninois en sont morts? Dans le domaine de la santé, j’ai cru bien faire en imposant la césarienne gratuite, et depuis 2006, j’ai déjà injecté plus de 200 Milliards dans le secteur de la santé publique.
Dans le secteur de l’éducation outre toutes les autres actions que vos connaissez, j’ai décrété les frais de scolarité gratuits, j’ai offert des modules de salle de classe ECT… .
S’agissant de l’agriculture, j’ai lancé un vaste programme de mécanisation, d’emploi pour les jeunes, sans oublier les micros crédits aux femmes, j’ai aussi construit des infrastructures et…
Vous voyez, c’est ce que je vous disais: il fait semblant de ne pas comprendre, le principal reproche qu’on te fait, c’est de vouloir diriger ce pays sans nous, et ça on ne te le permettra jamais, même si c’est toi qui a été élu.
Ainsi donc, qui veut noyer son chien, dit-on l’accuse de rage.
Est-ce pour autant que nous soyons exempts de tous reproches, non.
La proximité devenue promiscuité doit être réduite à néant pour réduire la sapologie.
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