IDENTITE NATIONALE FRANCAISE

Un proche de Sarkozy dit ce qu'il pense en toute liberté

"A CHACUN SON IDENTITE NATIONALE", c'est le titre du billet du jour, dans le quotidien gratuit "Direct Soir" par ALAIN MINC, d'origine polonaise, lui aussi, conseiller politique et économique de NICOLAS SARKOZY. Comme tous les conseillers de présidents, régulièrement, ce sont des analyses empruntées, la langue de bois de circonstance et une défense du chef, des plus pernicieuse, qu'ils nous servent. Tout y passe.

Cette fois, c'est un article plutôt assez intéressant, je ne parle pas de l'homme. Lisez et prenez en de la graine, avec le détachement qui convient.

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Ceux qui ont initié ce débat farfelu, en prendraient assurément pour leur grade.

 

A CHACUN SON IDENTITE NATIONALE

Par ALAIN MINC

Point n'est besoin d'aller dans les préfectures pour s'interroger sur l'identité nationale. C'est un jeu auquel chacun peut, seul, se livrer.

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Pour ma part, je ne crois plus à la vieille ritournelle de RENAN: "La nation, un plébiscite quotidien."

Quand l'Allemagne était impériale, la Grande Bretagne aristocratique, l'Italie monarchique, le "plébiscite" sur nos valeurs égalitaires et libérales avait un vrai sens.

Aujourd'hui les Occidentaux partagent tous, les mêmes idéaux de liberté et de contrat social. Il n'y a plus, de ce point de vue, d'exception française. Qu'est-ce qui fonde la France? Une mémoire, une culture?

Dans un univers mondialisé et bouleversé par Internet, ces traits s'estompent. La racine de notre identité, c'est, aujourd'hui, à mes yeux, la langue. le français est notre bien commun; il nous différencie; il sous-tend un esprit, une manière de penser, une façon d'être.

Lui seul nous distingue des Allemands ou des Espagnols. Mais si nous faisons nôtre cette idée, il est alors impératif de préserver la langue comme un tabernacle, de lui garantir un enseignement de qualité, de la faire évoluer sans lui porter atteinte, de conserver ses bizarreries, y compris orthographiques ou grammaticales, d'en faire notre territoire de l'esprit. Réfléchissez.

Y a-t-il un autre élément qui nous réunisse avec une telle force? Aucun.

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