L’année scolaire menacée
Des centaines d’enseignants de tous ordres confondus sont descendus hier dans les rues de Cotonou pour mettre en garde les autorités à divers niveaux contre les perturbations que pouvait connaître l’année scolaire en cours.
Et ceci, au cas où leurs revendications demeureraient insatisfaites. Militants de la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (Fésen), les participants à la manifestation s’indignent notamment du « dialogue à deux vitesses marqué par l’exclusion » de la Fésen qu’aurait instauré le gouvernement dans le cadre des discussions sur les revendications des enseignants. Ils dénoncent aussi la contractualisation sans cesse croissante au niveau de tous les ordres d’enseignement : 58,3% à l’enseignement maternel et primaire, 66,2% au secondaire, 69% à l’enseignement technique et à la formation professionnelle. Puis près 2266 vacataires sur un total de 3244 enseignants au supérieur.
Par ailleurs , ils exigent la fin de l’ostracisme dont est victime leur fédération, l’achèvement du processus de reversement des ex communautaires, contractuels locaux et personnel administratif des lycées et collèges et des directions déconcentrées puis la publication du calendrier de leur formation. Aussi revendiquent-ils la fixation d’un échéancier pour le paiement de l’allocation d’incitation à la fonction enseignante, de l’indemnité relative à l’assurance maladie puis du paiement du coefficient d’indexation des salaires des enseignants avec un support juridique.
Marius Kpoguè
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