Election bis au Conseil communal de Covè

Les populations du Zou décrient le préfet Nouatin

Le préfet des départements du Zou et des Collines, Armand Maurice Nouatin est aujourd’hui décrié par ses administrés du Zou. A l’origine de cette situation,  la manière dont il a géré tout récemment ce qu’il convient d’appeler désormais « le feuilleton Covè» après l’ arrêt  rendu tout récemment par la cour suprême en invalidant les sièges du maire et du C A de NAOGON, tous élus sur la liste «force clé». Le torchon brule entre Armand Maurice Nouatin et ses administrés. Il n’y a pas de jour qui passe sans que ce dernier n’essuie de critiques acerbes et de grognes sévères de la part des populations du Zou sur les antennes des radios locales du département. Dès qu’elles en ont l’occasion, ces populations tirent à boulet rouge sur l’autorité de tutelle et fustigent la façon dont il a exécuté avec empressement et à sa manière la décision de la Cour suprême. Elles l’accusent également d’être au service de certains fils de Covè, membres des FCBE. L’origine de cette discorde qui règne entre le préfet et ses administrés prend ses racines au lendemain des élections municipales, à l’installation du Conseil communal de Covè. A cet effet, le préfet avait tenté un coup de force en installant un conseil communal bancal. Il fut alors débouté à deux reprises par la Cour suprême après recours des conseillers Force Clé. Cette situation avait entre temps déclenché la colère des populations qui n’ont pas fait de cadeau au préfet à travers des grognes. Les mêmes causes ont produit aujourd’hui les mêmes effets après l’invalidation de deux sièges au sein du conseil communal par la Cour suprême suite à un recours de Claude Hervé Dovonon des FCBE. Recevant la notification de la Cour le 31 décembre dernier, le préfet s’est empressé de dupliquer sa notification qu’il a adressée aux conseillers, suivi d’un arrêté préfectoral qui précise la reprise des élections du Conseil communal et un message radio invitant les conseillers pour le lundi 04 janvier 2010 pour exécution de la  décision de la cour.

C’est sur les lieux que les conseillers ont reçu le 04 janvier leur convocation et la décision de la cour. Au lieu de pourvoir aux deux sièges invalidés par la Cour, il procédé à la reprise des élections sur fond de contestation des conseillers Force Clé. C’est la situation qui le rend impopulaire aujourd’hui dans le département du Zou. Selon des indiscrétions, le préfet aurait agi ainsi en faveur d’un cadre FCBE, fils de Covè, président d’un parti politique nouvellement créé, et qui veut montrer au Chef de l’Etat qu’il maîtrise la commune pour les échéances à venir.q

Michel C. SOSSOU (Cor Zou/Collines)

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