Séance d’information du Cenapi

Les journalistes sensibilisés sur la propriété intellectuelle

Informer les journalistes sur la propriété intellectuelle afin de faire connaitre le sujet au public. Tel est l’objectif de la séance d’information organisée par le Cenapi (Centre national de la propriété intellectuelle) en collaboration avec la direction départementale de l’industrie et du commerce Ouémé-Plateau qui a regroupé une cinquantaine de journalistes toutes catégories confondues. Le thème principal retenu est : « importance de la propriété intellectuelle ». Il était question pour le directeur du Cenapi, François Adandé de préciser que la propriété intellectuelle comprend deux branches principales à savoir, la propriété industrielle et le droit d’auteur. La première branche concerne les inventions, les marques de produits, de service, de distribution et la seconde branche principalement les œuvres littéraires, musicales, artistiques, photographiques et audiovisuelles. Selon le directeur du Cenapi, la propriété intellectuelle est une matière juridique qui reconnait et protège. Les inventions, les dessins et modèles industriels, la concurrence déloyale, le droit d’auteur et la propriété intellectuelle et l’économie sont autant de sujets abordés par le conférencier. Ce dernier précisera que le rôle du Cenapi est de faire la promotion de la propriété industrielle pour que chacun puisse voir, en tirer profit et aider les industriels. Parlant de la contrefaçon, le conférencier dira que c’est par exemple la reproduction de médicament lorsqu’il est valable et sans l’autorisation du titulaire. Selon lui, on peut valoriser la propriété intellectuelle par la création d’une usine par exemple et faire connaitre aussi ses produits sur le marché national et international. Il sera appuyé dans ses propos par le directeur départemental de l’industrie et du commerce Ouémé-Plateau, Thomas Toudonou, qui parlera également des avantages liés à la propriété intellectuelle.

Il a donné pour sa part des exemples palpables pour étayer ses explications. Il n’a pas non plus occulté les conventions internationales existantes et particulièrement l’accord de Bangui ratifié par 16 Etats de l’Afrique de l’Ouest et de l’Est. Cet accord stipule entre autres, dans quelles conditions on peut protéger un objet, ce qui est brevetable, la procédure pour obtenir un titre, la violation des droits, les actions possibles et aussi toutes les peines prévues dans ce cadre. De nombreuses questions d’éclaircissement ont été posées par les hommes des médias pour une plus grande compréhension.

Ismail Kèko

Laisser un commentaire