DE de VILLEPIN à SARKOZY, c'est une guerre normale, le goût du pouvoir est à ce prix.
(ADOVELANDE ne pouvait que se brûler les ailes dans cette jungle)
Dans le PARISIEN N°20340 du 1er février 2010, Alberto TOSCANO,écrivain italien et journaliste à PANORAMA s'exprime sur les affaires politico judiciaires françaises vues de l'Italie Selon lui, BERLUSCONI fuit les juges alors que SARKOZY y a recours.
"Le procès Clearstream a été très suivi en Italie où il y a – comme en France- de plus en plus d'affaires politico judiciaires. Même si les postures sont différentes: BERLUSCONI fuit les juges alors que SARKOZY y a recours.
Il ne fait aucun doute que le procureur de la République n'aurait pas fait appel sans son feu vert: SARKOZY veut aller jusqu'au bout et assouvir son désir de vengeance. Politiquement, il veut la peau de De Villepin. Mais cela risque de lui coûter cher car le nouveau procès se déroulera à la veille de la présidentielle de 2012.
SARKOZY divise son camp alors qu'il aura besoin de rassembler la droite s'il se représente. Mais l'homme, qui ne maîtrise pas ses sentiments, a tellement soif de vengeance qu'il en oublie le BA-ba de la communication politique. Il ne se comporte pas comme un chef d'Etat, mais comme un personnage romanesque."
La pensée de ce journaliste politique et polémiste qui vit en France depuis plus de 20 ans illustre bien le jeu auquel jouent tous les pouvoirs, sous tous les tropiques, avec la justice qui devrait rassurer les citoyens lorsque tous leurs espoirs sont perdus.
Simon Pierre ADOVELANDE
a été gardé dans les geôles de la prison de Cotonou, pour une détention préventive qui suscite encore beaucoup d'interrogations et de craintes pour nos libertés.
La nuit qui s'était abattue sur la justice béninoise, à la suite de cette grave décision de maintenir en détention le coordonnateur d'un projet de plus de 200 milliards de nos francs, que le BENIN devrait se préoccuper de vite juger, n'a qu'un seul but, gêner les velléités politiques d'un homme.
Pendant ce temps, les intérêts du pays, à travers ce programme, sont relégués au second plan et d'illustres fossoyeurs de la nation courent toujours.
Dat veniam corvis, vexat censura columbas (La censure pardonne aux corbeaux et poursuit les colombes) Que voulez vous?
Désiré Christian HOUSSOU
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