Réduction prochaine du nombre de ministères

Un séisme s’annonce autour de Boni Yayi

La réduction forcée du nombre de portefeuilles ministériels au prochain remaniement ministériel entraînera certainement de nouveaux bouleversements au sein de la mouvance présidentielle. Le président Boni Yayi, qui était déjà politiquement en mauvaise posture, verra encore de plus en plus ses marges de manœuvre réduites sur le chemin de sa réélection. A
u prochain remaniement, le chef de l’Etat sera contraint de tenir compte des exigences des institutions internationales. On lui impose la réduction sensible du nombre de ministères. Cela s’explique par le fait que le Bénin n’a pas les capacités de supporter les charges liées à la gestion de trente départements ministériels. Le Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque mondiale sont fermes sur cette position et tiennent au respect de leurs injonctions. Connaissant le poids de l’extérieur dans le financement du budget national, le président Boni Yayi ne peut pas contourner leur diktat, au risque de voir son pays asphyxié. Pourquoi ? D’abord, il se révèle que le Gouvernement n’a pas les capacités de résoudre les problèmes des travailleurs. Dans les secteurs vitaux de l’administration béninoise, on observe des mouvements de grève. Les domaines de l’éducation, de la santé et la plupart des ministères sont paralysés aujourd’hui. Partout, les syndicalistes exigent l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie. Selon les déclarations du Chef de l’Etat lui-même, le Gouvernement cherche à combler un déficit budgétaire de plus de 400 milliards. Dès lors, il se révèle clairement que la solution à la fronde sociale n’est pas pour demain. Que faut-il faire dans ces conditions ? La chose la plus banale à faire est la réduction du train de vie de l’Etat, d’où la revue à la baisse du nombre de ministères.
Mais politiquement, cette contrainte est un os dans la gorge du chef de l’Etat. Et pour cause ! En réduisant le nombre de ministères, il doit faire des mécontents dans sa famille politique. Même au collège des conseillers au palais, il n’y a plus apparemment de places pour recaser les déçus comme cela se faisait le plus aisément possible, puisque l’Etat n’a plus les moyens de supporter ces nouvelles charges. Qui partira ou qui restera dans le système ? C’est la question qu’il doit être en train de se poser actuellement. Plus compliqué encore, les aspirants à une fonction ministérielle sont nombreux et le nombre de départements réduit ne permettra pas non plus de positionner le maximum. Et suivant leur instinct de conservation, plusieurs ministres ont eu la géniale idée d’aller créer des partis politiques, même s’ils n’ont aucune base électorale. Leur intention n’est plus à imaginer. En cas de déception, on verra des retournements spectaculaires de veste. Ainsi, on risque d’assister à un grand séisme au sein de la majorité présidentielle, puisque la plupart des partisans du régime du Changement sont prêts à tourner dos au chef de l’Etat, quand leurs intérêts seront menacés. Ce ne sera pas surprenant, car les hommes politiques ont déjà habitué les Béninois à ces cinémas.
Face à cette situation, les chances de conservation du pouvoir s’envolent pour le régime en place en raison des réalités politiques du pays. L’Union fait la Nation, les partisans du président de la Banque ouest-africaine de développement (Boad), Abdoulaye Bio Tchané, et d’autres mécontents du Changement quadrillent déjà le terrain. Ce faisant, le président Boni Yayi est en train rencontrer les pires difficultés de l’exercice du pouvoir d’Etat. Leaders d’opinion, hommes politiques, syndicalistes, hommes d’affaires, intellectuels et une bonne partie du peuple affamé militent pour son départ en 2011. Et, tous les jours, la situation se dégrade pour lui à tous les niveaux. C’est peut-être son sort. Au prochain remaniement, le chef de l’Etat sera contraint de tenir compte des exigences des institutions internationales. On lui impose la réduction sensible du nombre de ministères. Cela s’explique par le fait que le Bénin n’a pas les capacités de supporter les charges liées à la gestion de trente départements ministériels. Le Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque mondiale sont fermes sur cette position et tiennent au respect de leurs injonctions. Connaissant le poids de l’extérieur dans le financement du budget national, le président Boni Yayi ne peut pas contourner leur diktat, au risque de voir son pays asphyxié. Pourquoi ? D’abord, il se révèle que le Gouvernement n’a pas les capacités de résoudre les problèmes des travailleurs. Dans les secteurs vitaux de l’administration béninoise, on observe des mouvements de grève. Les domaines de l’éducation, de la santé et la plupart des ministères sont paralysés aujourd’hui. Partout, les syndicalistes exigent l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie. Selon les déclarations du Chef de l’Etat lui-même, le Gouvernement cherche à combler un déficit budgétaire de plus de 400 milliards. Dès lors, il se révèle clairement que la solution à la fronde sociale n’est pas pour demain. Que faut-il faire dans ces conditions ? La chose la plus banale à faire est la réduction du train de vie de l’Etat, d’où la revue à la baisse du nombre de ministères.
Mais politiquement, cette contrainte est un os dans la gorge du chef de l’Etat. Et pour cause ! En réduisant le nombre de ministères, il doit faire des mécontents dans sa famille politique. Même au collège des conseillers au palais, il n’y a plus apparemment de places pour recaser les déçus comme cela se faisait le plus aisément possible, puisque l’Etat n’a plus les moyens de supporter ces nouvelles charges. Qui partira ou qui restera dans le système ? C’est la question qu’il doit être en train de se poser actuellement. Plus compliqué encore, les aspirants à une fonction ministérielle sont nombreux et le nombre de départements réduit ne permettra pas non plus de positionner le maximum. Et suivant leur instinct de conservation, plusieurs ministres ont eu la géniale idée d’aller créer des partis politiques, même s’ils n’ont aucune base électorale. Leur intention n’est plus à imaginer. En cas de déception, on verra des retournements spectaculaires de veste. Ainsi, on risque d’assister à un grand séisme au sein de la majorité présidentielle, puisque la plupart des partisans du régime du Changement sont prêts à tourner dos au chef de l’Etat, quand leurs intérêts seront menacés. Ce ne sera pas surprenant, car les hommes politiques ont déjà habitué les Béninois à ces cinémas.

Face à cette situation, les chances de conservation du pouvoir s’envolent pour le régime en place en raison des réalités politiques du pays. L’Union fait la Nation, les partisans du président de la Banque ouest-africaine de développement (Boad), Abdoulaye Bio Tchané, et d’autres mécontents du Changement quadrillent déjà le terrain. Ce faisant, le président Boni Yayi est en train rencontrer les pires difficultés de l’exercice du pouvoir d’Etat. Leaders d’opinion, hommes politiques, syndicalistes, hommes d’affaires, intellectuels et une bonne partie du peuple affamé militent pour son départ en 2011. Et, tous les jours, la situation se dégrade pour lui à tous les niveaux. C’est peut-être son sort.

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Jules Yaovi Maoussi

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