La première année de l’administration Obama passée en revue
Le Centre culturel américain (Cca) de Cotonou à invité hier le public béninois à une vidéoconférence projetée depuis Paris sur les douze mois de l’administration Obama. Une heure et demie durant, les conférenciers se sont essayés à un bilan de la première année du Président Barack Obama à la maison blanche. C’était aussi une occasion pour le public béninois réuni ce jeudi au Cca d’assouvir sa soif sur certaines questions relatives à la politique intérieure comme extérieure du premier président Afro-Américain. Car c’était une conférence à laquelle ce public a aussi participé en direct. Dans son mot introductif, le modérateur du débat a fait part des résultats du sondage effectué après cette première année. Les 100 premiers jours d’Obama étaient lune de miel. Mais cette dernière n’a pu durer. A en croire le modérateur, le président Obama a chuté dans ce sondage, lequel tourne autour de 48%, a-t-il rapporté. Une chute que n’a jamais connue un président américain, du moins dans sa première année. «Et s’il devait avoir élection aujourd’hui en Amérique, 52% des américains ne voteront pas pour Barack Obama», explique le modérateur. A ses dires, ceci est selon les médias américains, dû au taux de chômage passé à 10%, à l’ampleur sur les déficits des dettes de l’Etat américain. Les mêmes médias lient ce bilan, au fait que le président américain serait trop éloigné du centre de gravité et de logique de l’Amérique. Il n’aurait pas pu réussir à rassembler le peuple américain comme promis dans ses discours de campagne.
Pour l’invité du parti démocrate à la conférence, il est trop tôt de s’accrocher au sondage. Pour soutenir son affirmation, il s’appui entre autres, sur les réformes apportées par l’administration Obama dans le système financier américain qui selon lui, a commencé par fonctionné normale depuis l’avènement de ladite administration. Et pour le démocrate, les fruits de ces réformes ne pourront être visibles qu’après une période d’au moins 18 mois.
A contrario, l’invité du parti républicain soutien qu’il est plutôt normal voire nécessaire de faire une évaluation à court et à long terme. Un bilan à court terme afin d’apprécier si le système actuel est précurseur d’un lendemain meilleur pour toute la machine américaine.
Blaise Ahouansè
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