Le ministre Grégoire Akoffodji présente un bilan satisfaisant
Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche Grégoire Akoffodji a donné vendredi 26 mars dernier une conférence de presse à la salle de conférence de son ministère pour échanger avec les hommes des médias sur les performances du secteur agricole. Et Loin de l’auto satisfaction, le ministre s’est réjoui d’un bilan satisfaisant.
Les performances agricoles du Bénin sont reluisantes et le rapprochent de la vision du gouvernement contenue dans le Plan de Relance du Secteur Agricole (Prsa) qui est de « faire du Bénin une puissance agricole dynamique à l’horizon 2015 ». C’est en tout ce qu’on retient des dernières déclarations du ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche au cours de la conférence de presse qu’il a donnée vendredi dernier au ministère de la santé. Au cours de la campagne cotonnière 2009-2010, la superficie totale emblavée pour la culture au niveau national est de 2.040.191 hectares contre 1.740.209 hectares au cours de la campagne 2008-2009 pour les cultures vivrières. On note ainsi une hausse de 3,8% surtout à cause des céréales comme le riz, le mais…Par contre les cultures du coton, de l’igname et des cultures maraîchères sont en régression. Selon le ministre, cette tendance à la hausse des cultures vivrières s’explique par une migration de beaucoup de cotonculteurs vers la production des cultures vivrières. Ce boom céréalier est dû aux efforts du gouvernement ces dernières années pour accompagner les producteurs des cultures vivrières surtout en ce qui concerne la fourniture des semences améliorées, les subventions et l’appui technique. Concernant le coton, le ministre explique que la chute de la production nationale du coton est la résultante de l’échec des problèmes internes, de l’accumulation des dettes et de la concurrence internationale.
Parlant de la production animale, le ministre Akoffodji affirme que la production nationale de viande est en hausse de 3,8%. Le ministre conclut que ce manque d’engouement pour le coton qui est intervenu depuis la campagne 2007-2008 et que le suivi de l’apparition du boom céréalier. Il rassure de la volonté du gouvernement à ressusciter cette filière et que des reformes sont en cours pour qu’à partir de la campagne prochaine, on puisse avoir un résultat meilleur.
Marcel Zoumènou
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