Tous les députés de la grande coalition de «l’Union fait la Nation» ont tenu hier, en marge des travaux à l’hémicycle, une rencontre de vérité qui a duré plus de cinq heures d’horloge. Le principal point qui a été à l’ordre du jour de ce conclave constitue, de sources ébruitées, la position à adopter par la coalition suite à la destitution de l’ex-coordonnateur de la Cps-Lépi Epiphane Quenum. Faut-il renoncer à l’abrogation de la loi sur la Lépi et le Rena? Faut-il poursuivre dans la même lancée mais tout en mettant des gardes fous? Quel sera le prochain choix à la tête de la Cps-Lépi? Emanera t-il de l’opposition ou de la majorité présidentielle? Autant de préoccupations autour desquelles les députés de l’opposition ont mûri leurs réflexions. Mais après plusieurs heures d’horloge, il semblerait que ces derniers n’ont pas pu harmoniser totalement leurs points de vue sur la conduite à tenir aussi bien à propos de la proposition de loi abrogatoire introduite que sur le mécanisme qui sera mis en place pour procéder au choix d’un nouveau coordonnateur à la tête de la Cps-Lépi. Mais selon certaines indiscrétions, il semblerait que la Renaissance du Bénin (RB) dont est issu le député déchu ne serait pas tout à fait d’accord par rapport à cette option de destitution. Selon les mêmes sources parlementaires, la présidente Rosine Soglo s’opposerait jusqu’à la dernière minute à un quelconque choix, surtout si ce choix était porté sur un homme du Nord. Elle aurait longuement mis l’accent sur cette option.
Pour l’instant, les ténors de «l’Union fait la Nation» entendent poursuivre les heures à venir les tractations et négociations afin de trouver une issue favorable qui renforce davantage leur Union. Les prochains jours nous situeront davantage sur ce dossier.
I. K.