Revue technique entre le Fnm et ses partenaires stratégiques

Consolider les performances acquises et lever les obstacles

Préoccupés par davantage de résultats dans la mise en œuvre des différents programmes dont ils ont la charge, le Fonds National de la Microfinance (FNM) et ses partenaires stratégiques se sont retirés les vendredi 26 et samedi 27 février 2010 à l’hôtel Terra Nostra de Ouidah pour une revue technique de leur parcours commun. Se regardant mutuellement dans les yeux, les responsables du Fonds national de la microfinance (Fnm) et ceux de ses partenaires stratégiques ont durant deux (02) jours débattu et convenu de nouveaux mécanismes en vue du renforcement des performances acquises et de la levée des principaux obstacles qui se dressent devant eux.  Pour arriver aux résolutions qui désormais constitueront l’essentiel des améliorations à  apporter à divers aspects dans l’exécution des différents programmes, l’approche choisie a été simplement participative. Ainsi chaque partenaire stratégique avait été saisi aux fins de produire au Fnm, une fiche déclinant les forces et faiblesses qu’il relève au niveau de chaque outil, composante ou innovation de l’un quelconque des programmes puis des propositions adéquates. Ces fiches diagnostiques adressées au Fnm avant le démarrage de l’atelier ont été à nouveau présentées par les responsables des institutions partenaires au cours de la première matinée des travaux. Il s’en est suivi un débat général qui a conduit à une répartition des différentes observations en quatre grands centres d’intérêt affecté chacun à un atelier constitué en moyenne de dix (10) participants en vue d’être minutieusement étudiés. De ces travaux en atelier qui ont duré environ deux (02) heures sont issues des recommandations encore plus affinées que s’est chargée la plénière d’apprécier et d’entériner.

Lever les obstacles

Entre autres sujets, les travaux en atelier ont porté sur le contrat de prestation liant le Fnm à ses partenaires, les normes et procédures de gestion, la mise en œuvre de la solution biométrique dans la gestion du programme de Micros crédits aux plus pauvres (Mcpp), l’appui institutionnel apporté aux partenaires en termes de formations de leurs agents, la formation des bénéficiaires…
De façon plus détaillée, il a été question pour les participants au sein des ateliers de discuter de l’opportunité d’une augmentation des frais de gestion, du mode d’évaluation, de la gestion des cas d’impayés, de la réduction de l’influence de certains aléas tels que l’indisponibilité de l’énergie électrique, l’état des routes, la sécurisation des mouvements de transfert des fonds, les paramétrages des différents logiciels et outils informatiques utilisés dans le cadre de la gestion des portefeuilles.       
 

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Des résolutions hardies pour de nouveaux essors

A l’issue des travaux de l’Atelier N°, le Directeur Général du Fonds National de la Microfinance a accepté la proposition qui consiste à réviser la durée des contrats. Ainsi, désormais les contrats auront une durée de 2 ans. Toutefois, le FNM entend introduire un article pour la rupture avant terme du contrat lorsqu’il y aura des défaillances graves de la part du partenaire stratégique. De même, le FNM  entend mettre à la disposition des partenaires stratégiques 70% des frais de gestion  dès la mise en œuvre du premier crédit et 30% au prorata de chaque remboursement. Il a été précisé aux partenaires stratégiques que les crédits relais de 100 millions par département ont une durée de 24 mois et non de 12 mois. Pour ce qui est de l’introduction de la solution biométrique dans le perfectionnement du programme, il a été demandé par les partenaires stratégiques leur augmentation et la formation des agents utilisateurs.

En effet, la mauvaise utilisation par certains agents fait que les kits se gâtent vite mais aussi les bactéries se déchargent vite.  Le cabinet Infogia chargé de la mise en œuvre de la solution biométrique a décidé de remédier aux problèmes techniques des kits. Par ailleurs, il a été recommandé aux partenaires stratégiques d’amener les bénéficiaires à diversifier leurs produits puisque le marché est saturé. Pour ce qui est du logiciel Perfecto le promoteur doit désormais avoir un cahier de charge et de former les agents à un bon usage.

Cellule de com du MMEJF

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