Le vétéran des « griots » du palais est enfin monté au créneau. Brûlant d’envie de parler depuis le choix du candidat unique de l’Union fait la Nation, il brise les glaces et sort d’un long mutisme après avoir reçu la claque de son ancien collègue Pierre Osho qui l’accusait d’être « un homme politique sans conviction » pour son soutien systématique et sa participation à tous les régimes.
Hier donc, face à la nation, Amos Elègbè était contre L’Union fait la Nation. Et qu’a-t-on entendu ? Un disque rayé depuis des mois que bon nombre de Béninois ont commencé à jeter aux orties. C’est le triomphalisme béat des Fcbe qui crève l’œil avec le chapelet des réalisations comme si le peuple avait choisi Yayi en 2006 pour qu’il dorme à la Marina. De la misère ambiante des populations, de la cherté des denrées de première nécessité, du délestage, du bradage des sociétés d’Etat…il ne dit rien. Mais plus grave, il livre son chef qui a promis la moitié des ministres de son gouvernement aux forces politiqueset qui « n’a pas respecté son engagement ».
Confus et amnésique – l’âge aidant – Elègbè sert des contrevérités graves comme « Yayi a supprimé les Op ». Où était-il au moment où Laurent Mètongnon de Fesyntra-finances affirmait, preuve à l’appui, que le gouvernement a fait des Op pour 68 milliards entre 2007 et 2008.Il affirme aussi que les grés à gré sont supprimés. Certainement qu’Elègbè ne vit pas au Bénin et peut-être n’écoute pas aussi les médias
M.Z
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