Candidature pour la présidentielle de 2011: Galiou Soglo dans la diversion politique

On croyait qu’il avait renoncé à ses frasques d’antan. Erreur ! Le ministre de la culture et de l’alphabétisation Galiou Soglo est décidé plus que jamais  à éroder la cohésion et l’honneur de sa famille. En annonçant sa candidature pour les élections présidentielles de 2011, Galiou Soglo a une fois montré qu’il est en mission pour « casser » la Rb.

La nouvelle manœuvre de déstabilisation de la Rb est en marche. Et pour une fois encore, c’est au ministre Galiou Soglo qu’elle a été confiée. Ayant constaté l’échec des nombreuses tentatives pour soustraire ce parti de la coalition politique « Union fait la Nation », le pouvoir a dons relancé le ministre « casse pied » de la Rb. Fils cadet de la famille Soglo dont le père Nicéphore dirigea le Bénin de 1991 à 1996, il est donc membre à part entière de cette famille et du parti créé par la mère Rosine. Il en fut même un ancien député. Pas question donc de douter de sa fibre renaissance. Seulement, en surfant sur la mésentente séculière entre son frère aîné et lui, il  devenient un véritable frondeur au sein du parti. En fait de mésentente, Galiou ne voit pas d’un bon œil le fait que son frère puisse gagner l’estime de ses parents surtout du père. La goutte d’eau qui a fait déborder la vase, c’est la désignation de Léhady Soglo pour représenter le parti à l’élection présidentielle de 2006.Irrité, Galiou Soglo décide de se porter candidat contre son frère. Après l’arrivée de Yayi au pouvoir, il est nommé ministre de la jeunesse et des sports sans le consentement de son parti et surtout sans la bénédiction de Nicéphore Soglo. C’était au moment où la Rb a commencé à prendre ses distances vis-à-vis du pouvoir de Yayi. Galiou Soglo multiplie alors ses gaffes et se pose de plus en plus comme le contradicteur de sa propre famille politique. C’est lui qui vient à la télé pour dénoncer « l’entente entre Nicéphore Soglo et ses anciens bourreaux de 1996 ».C’est encore lui qui monte au créneau quelques mois après pour attaquer son père et ses alliés politiques du G4 d’alors. Il a réussi à provoquer la colère de son père qui décide de quitter le parti tant que ce membre récalcitrant ne va pas être exclu du parti. Mais la procédure de son exclusion est hypothéquée à cause de l’opposition de la présidente du parti Rosine Soglo, mère du militant fautif. En déclarant sa candidature à Natitingou le vendredi 9 Avril, jour même où l’Union fait la Nation s’apprête à choisir son candidat unique, Galiou Soglo est toujours dans la posture de militant fauteur de cohésion de la Rb. Connaissant l’attachement du président Boni Yayi à un second mandat, il est clair qu’il n’aurait pas pu faire une telle déclaration s’il n’était pas en mission pour son « boss ».

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Autrement, il aurait été sermonné pour cet affront grave à l’autorité. On comprend donc que Galiou est devenu l’homme opérationnel pour les basses manœuvres du gouvernement. Qu’importe donc les ignobles œuvres à accomplir, pourvu qu’il maintienne son maroquin de la culture et de l’alphabétisation qui lui permet de mener allègrement une vie de jet-setteur. Seulement,en surfant sur les frasques de Galiou Soglo pour déstabiliser la Rb, le pouvoir finira par en faire une véritable « fantôme politique » qui risque de tourmenter Yayi dans ses sommeils et de persécuter toute la mouvance car malgré tout, la Rb n’est pas pour autant menacée dans ses bases .

Marcel Zoumènou

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