L’année scolaire prolongée jusqu’au 23 juillet
(Le nouveau calendrier des examens pour ce jour)
Le nouveau calendrier scolaire 2009-2010 a fait l’objet d’un atelier de validation organisé hier au Chant d’Oiseau à Cotonou. Au terme des travaux, il a été décidé de prolonger l’année scolaire jusqu’au 23 juillet prochain. Beaucoup d’autres nouvelles dispositions ont été aussi prises pour rattraper le temps perdu.
Les élèves n’iront plus en vacances à la date initialement fixée. L’année scolaire 2009-2010 vient d’être prolongée jusqu’au 23 juillet prochain, suite à la longue grève observée. La décision a été prise hier au cours d’un atelier de validation du nouveau calendrier scolaire au Chant d’Oiseau à Cotonou. Il a été organisé par le ministère de l’enseignement maternel et primaire et celui de l’enseignement secondaire et a réuni plusieurs acteurs de l’éducation. Des instructions ont été données aux enseignants pour achever leur cours avant cette date. Quant au calendrier des examens, de nouvelles dates ont été également fixées et seront rendues publiques d’ici peu. Selon les informations, le gouvernement devrait entériner toutes ces dispositions d’ici vendredi et les rendront publiques. Hier à l’ouverture des travaux de cet atelier, plusieurs intervenants se sont succédé pour revenir sur la crise qui a secoué il y a peu le secteur de l’enseignement. « Depuis quelques années, les travailleurs en général et le monde de l’éducation en particulier n’ont cessé de revendiquer de meilleures conditions de travail afin de remplir correctement le mandat que la société leur a confié » a souligné Félicien Chabi Zacharie, ministre de l’enseignement maternel et primaire. Mais, regrette-t-il, une crise malheureuse s’est installée entre les partenaires sociaux et le gouvernement, remettant presqu’en cause tout le cadre d’avant-garde qui était prévu». La menace d’année blanche, poursuit-il, avait alors commencé par planer sur le secteur. Fort heureusement, elle a fini par être écartée. Le ministre Zacharie remercie, à cet effet les syndicats, les parents d’élèves, le gouvernement et autres acteurs qui ont œuvré au dénouement de cette crise. Il ne pense pas s’arrêter en si bon chemin.
« La véritable question est, en effet, de réfléchir à la possibilité d’aider les élèves de notre pays, à ne pas continuer à accumuler des lacunes, des faiblesses qui porteront des coups à l’achèvement universel attendu pour tous les élèves en 2015 » dit-il par ailleurs, ajoutant aussi, que le bonheur de notre pays pour demain passe par une action coordonnée. Raison pour laquelle, il appelle chaque acteur à un sens aigu de responsabilité, à un sens citoyen et patriotique, un sens de l’amour du pays, un sens du sacrifice afin que les échanges jaillissent des propositions et ou observations concrètes pour un calendrier consensuel pouvant conduire cette année scolaire à terme.
Brice Dossou-Gouin