Silence radio de la loi sur la question
Le 05 avril dernier, quatre députés ont adressé une lettre de démission au président de l’Assemblée nationale pour lui notifier leur retrait de la Commission politique de supervision (Cps-Lépi). Il s’agit en l’occurrence des honorables Léon Ahossi, Timothée Gbèdiga, Epiphane Quenum et Gabriel Tchocodo.
Comme motifs, ils ont cité les dysfonctionnements relevés par le groupe de travail sur la Lépi, l’opinion de plus en plus généralisée sur le de manque transparence, l’abrogation d la loi 2009-10 du 13 mai 2009 portant réalisation du Rena et de la Lépi et bien d’autres. Ainsi donc la démission des quatre membres réduit le nombre à 15 contrairement à la prescription légale. Dès lors, on se demande l’impact que peut avoir cette démission en bloc. A ce niveau, il est loisible de spéculer. Surtout que la loi 2009-10 reste muette sur la conduite à tenir face à ces cas de démission. En effet, selon nos investigations, la loi ne prévoit aucune conduite à tenir en cas de démission ou de décès d’un membre de la Cps.
Ceci constitue, une insuffisance grave qui rend davantage délicat le climat déjà vicié qu’il y a autour de la Lépi. Surtout que les membres démissionnaires sont tous de l’opposition, on se demande bien comment l’équation ainsi posée sera résolue. On attend de voir comment va fonctionner la Cps dans les jours à venir surtout en ce qui concerne les plénières.
(Lire la lettre de démission des quatre députés)
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