Le nouveau patron de l’Office national du bois (Onab) a mis ses employés dans un système de coopérative. Ce qui consiste à les sous-traiter par le biais d’une structure intermédiaire.
Les travailleurs s’y opposent farouchement depuis avril dernier, où cette décision a été prise. Par le système de la coopérative à l’Onab, selon le secrétaire général de Synatrast-Onab, c’est une personne interposée qui prend le marché à la Direction de l’office. Celle-ci recrute des agents qu’elle repartit par équipe sur le nombre d’hectares impartis dans les forêts de l’Onab. Ces agents sont payés par cette dernière suivant les tâches exécutées. Dans cette situation, le Synatrast-Onab estime que leur emploi est ainsi mis à rude épreuve et est dépourvu de garantie à la retraite, de la sécurité santé et de la stabilité de salaire. C’est à cet effet qu’il grogne à l’endroit du gouvernement et contre les négociations infructueuses jusqu’à présent avec l’employeur. Le syndicat rappelle que le nouvel employeur n’avait pas le droit de les licencier, selon les clauses retenues. Or, c’est la radiation systématique du personnel opérant dans la forêt qui a été le premier acte accompli par Jupiter Impex sarl, le tout nouveau propriétaire de l’Onab.
En réaction, le syndicat a très tôt déclenché une grève dès janvier 2010 où la société a été privatisée. Ce n’est qu’en avril dernier que les travaux ont repris après l’appel au calme demandé par le directeur, avec la promesse de régulariser la situation des employés.
Marius Kpoguè
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