L’incantation « changement » qui devrait réconcilier le Bénin avec la bonne gouvernance et le renouveau économique à partir de 2006, ne réussit qu’à ouvrir les portes du palais de la Marina au Docteur Président. Plus tard, « émergence » réalise l’exploit de faire effet sur le budget national, seulement en écriture et surtout en indiscipline. En lieu et place de la « prospérité partagée », les Béninois signent plutôt, de toute leur histoire, la plus belle page de l’escroquerie partagée, grâce à la dextérité de l’agence d’exécution nommée, ICC Services. Face au bilan, le préalable « rectifier la démocratie » se révèle avoir été mal négocié. La pièce de rechange est alors vite trouvée : à partir d’Avrankou, Boni Yayi veut « refonder la république ».
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