« C’est un phénomène cyclique qui interpelle les structures impliquées »

Le Dg/Cenou à propos des retards dans l’attribution des allocations universitaires
A l’occasion d’une conférence de presse qu’il a organisée dans la salle de réunion de sa structure, le Dg/Cenou Macaire Johnson a levé un coin de voile sur le rôle du Cenou dans l’attribution des allocations universitaires et les causes des retards observés dans le paiement.

Dans le processus d’attribution des allocations universitaires, c’est la Direction des bourses et secours universitaires (Dbsu) qui est la structure en charge de l’étude des dossiers de demande à travers la Commission nationale d’attribution des bourses et secours universitaires (Cnabsu) », a déclaré d’entrée Macaire Johnson, Directeur général du Centre national des œuvres universitaires qui indique à cet effet que le Cenou appuie la Dbsu à travers le paiement des diverses allocations. Selon lui, ce rôle dévolu au Cenou ne se passe toujours pas sans anicroche car cette structure en cas de retard, est accusé à tord et à travers. Or précise Macaire Johnson, le Cenou  reçoit les listes de la Dbsu où elle est déposée par les décanats. Une fois les vérifications faites, les procès verbaux sont établis et envoyés au ministère de l’enseignement supérieur pour mandatement. Les mandats ainsi établis au ministère sont transmis au trésor public pour la mise à disposition des fonds dans le compte du Cenou en vue du paiement.

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Un paiement rythmé

Pour le compte de l’année académique en cours, sur les quelques 22.000 bénéficiaires attendus pour une prévision d’environ 7,8 milliards, 13.282 étudiants ont déjà été en partie payés ou en voie de l’être dans les cinq premiers Pv disponibles.  Un décaissement qui est de 2.451.297.405 Fcfa et qui prend en compte aussi bien les secours qu’une partie des frais de bourses de ces 13.282 bénéficiaires. Et le Dg/Cenou de souligner que depuis hier a démarré le paiement du Pv5 sur lequel figurent des bénéficiaires répartis sur l’ensemble des centres universitaires. Dans le cas d’espèce, le retard observé au niveau de ce Pv est dû à la fermeture du Sigfip (Système intégré de gestion des finances publiques) par le trésor public. « Les fonds dudit Pv ne sont mis à notre disposition que le 08 juillet dernier. Ce qui nous a permis de faire la présente programmation », fera remarquer le Dg/Cenou.

Tout en présentant les sincères regrets du Cenou quant aux déconvenues créées aux bénéficiaires par ce retard, Macaire Johnson a pour finir, indiqué que cette situation n’est nullement le fait de sa structure. « C’est un phénomène cyclique qui interpelle l’ensemble des structures impliquées dans le processus », conclut-il en rappelant que chaque fois qu’un Pv parvient au Cenou, il est toujours traité avec diligence et promptitude.

Georges Akpo

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