La Sogema veut reconstruire le marché Missèbo de Cotonou

La Société de Gestion des Marchés Autonomes (Sogema) ouvre un nouveau chantier après ceux de rénovation de certaines zones importantes du marché international de Dantokpa que sont Todomè, Mahulé et autres. Ce nouveau chantier est celui de reconstruction du marché réputé de friperie de Cotonou, Missèbo.

Quatre (04) mois suffiront pour transformer l’état actuel du marché réputé de friperie de Cotonou, « Missèbo ». Ceci relève d’un nouvel engagement de la direction générale de la Société de Gestion des marchés Autonomes (Sogema) qui depuis un moment travaille à offrir aux usagers des espaces marchands sous son administration, des cadres d’échanges commerciaux assainis et sécurisés. Après donc, Todomè, Mahulé et autres zones du marché international de Dantokpa, Joseph Tamègnon, directeur général de la Sogema dit s’être tourné vers le marché « Missèbo » qui mérite dit-il, « au regard de l’importance des devises qui s’y brassent chaque jour, la diversité de la provenance de ses usagers, d’être rénové ».  Ce marché de friperie, qui, en effet, accueille des clients qui viennent de plusieurs pays de la sous-région, végète en ce moment dans une insalubrité renforcée notamment par sa proximité avec la berge de la lagune de Cotonou mais est caractérisé aussi par un niveau d’insécurité assez élevé.

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220 boutiques et plusieurs autres commodités! 

Le projet de reconstruction du marché « Missèbo », prévoir à en croire M. Tamègnon, l’érection de deux cent vingt (220) boutiques disposées de manière à constituer en même temps un genre de clôture du périmètre du marché avec un espace bien dégagé au centre pour permettre une meilleure circulation des usagers. Pour les résidents de Cotonou et surtout des environs du quartier Vèdoko retrouveront dans ce plan, celui du marché de Vèdoko reconstruit par la ville de Cotonou grâce un appui de l’Agence Française pour le Développement (AFD).

Juste une condition

La seule et unique condition pour donner au marché « Missèbo » les attributs d’un cadre d’échanges commerciaux digne, consiste en la collaboration de ses usagers. Ceux-ci, qui, en ce moment soulèvent quelques protestations peut-être à tort, peut-être à raison, pourront pourtant mener désormais leurs activités commerciales dans un cadre plus assaini et mieux sécurisé aussi vite qu’ils auront accepté de libérer les emprises des chantiers.

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