Clôture de l’atelier sur le système de documentation des collections de musées: de nombreux résultat

(Un chronogramme établi pour le suivi sur le terrain)
L’atelier sur le système de documentation des collections de musées a pris fin le vendredi dernier à l’Ecole du patrimoine africain (Epa) à Porto-Novo. C’est un programme qui a été rendu possible grâce à une contribution du Fonds Japonais et avec le soutien de l’Unesco et de l’Iccrom.

Il s’inscrit dans le cadre de l’appui de l’Unesco à la sauvegarde du patrimoine et de son soutien au cinquantenaire des indépendances africaines. C’était à la satisfaction générale de tous les participants et des responsables en charge de cette formation à l’Epa. Les cinq jours qu’ont duré les travaux de ce cours ont permis aux participants d’acquérir plusieurs connaissances en matière de documentation des collections de musées. Les nombreux résultats ont été enregistrés au cours des cinq jours de travail. Après le mot du représentant des participants, le directeur de l’Epa Baba Kéita a remercié d’entrée les partenaires financiers et techniques avant de rappeler que la documentation est un aspect très important de tout le travail qui se fait sur les collections de musées et qui pourrait apporter une meilleure connaissance, une meilleure exploitation et une meilleure protection. Il n’a pas manqué de les remercier pour le dévouement des enseignants qui sont des professionnels du patrimoine. Les résultats enregistrés ainsi que les perspectives pour le suivi des activités ont été présentés par Ismaïlou Baldé, selon ce dernier, pour parvenir à ces résultats, plusieurs notions ont été abordées et les principaux systèmes de documentation ont fait l’objet d’enseignement théorique et pratique, l’introduction ou le choix des logiciels de programme pour l’informatisation a été abordé. A en croire Ismaïlou Baldé, tous ces éléments sont passés par l’analyse actuelle des systèmes de documentation suite à des propositions de solutions. Un mini musée a été construit grâce à des objets de souvenir amenés par les participants. Ce fut un musée pédagogique qui a permis à ceux qui n’en n’ont pas, de manipuler un système de documentation et ceux qui en ont, d’avoir plus d’expériences. Aussi un fichier principal a t-il été mis en place et tous les pays ont un fichier sur la collection de ce mini musée. Tout ce travail, à en croire le présentateur, a permis aux participants d’aboutir à des plans d’actions et de suivi afin que le système de documentation de leur institution puisse être remis en route suivant un chronogramme qui a été élaboré avec l’aide des encadreurs. Ce plan d’action et de suivi a été appuyé par une proposition de contrôle ou l’inventaire de leurs collections.

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Pour conclure, Ismaïlou Baldé dira qu’un programme de suivi sera mis en place et l’élément fondamental sera le plan d’actions élaboré par chacun et il y aura des échanges par courrier électronique, des déplacements vers certains pays et les tuteurs choisis suivront avec eux. Il a laissé entendre qu’« au regard de l’engouement des participants, le suivi, l’accompagnement sera fonction de votre réactivité et du plan d’actions que vous-même vous avez proposés, ce qui deviendra le tableau de bord des encadreurs et nous resterons en contact avec vous pour savoir ce qui a été fait jusqu’à un temps X du chronogramme ».

Ismail Kèko

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