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Crédits relais et groupes électrogènes de la SBEE: la nouvelle fuite en avant de Boni Yayi

Par Charly Hessoun
11-08-2010
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Poussé à bout dans le scandale Icc-services, le Chef de l’Etat tente désespérément de laver son honneur en ressuscitant les « vieux dossiers ». Après la demande de poursuite de quatre anciens ministres devant la Haute Cour de Justice, il s’est lancé aux trousses de Bruno Amoussou et de Lazare Sèhouéto, deux barrons de l’opposition. N’osant pas demander la levée de leur immunité, Yayi leur demande de prendre congés du parlement. Une bien curieuse réaction qui suscite maintes interrogations.

On s’y attendait le moins. Dans l’opposition comme dans le sérail présidentiel, la dernière lettre du président de la république aux députés Bruno Amoussou et Lazare Sèhouéto  par la plume de sa directrice de cabinet civil est une véritable surprise. Envoyée depuis le 24 Août 2009 au président de la république en réplique aux allégations mensongères qui les accusaient de mauvaise gestion dans le dossier relatifs au crédit –relais contracté par la Sonapra et à l’achat de groupes électrogènes usagers par la Sbee, cette lettre des deux députés suscités demandait lui demandait simplement de saisir la justice pour qu’ils puissent se justifier. Depuis près d’un an, cette lettre est restée sans réponse. C’est seulement ce 09 Août à 23 h 53 en pleine affaire Icc-services que le Chef de l’Etat a daigné leur répondre.  A la lecture de cette réponse, on constate une volonté du Chef de l’Etat  de faire de la diversion que de lutter  efficacement contre la corruption. Sinon, le Chef de l’Etat avec son armada de conseillers ne peut plus ignorer que pour ester un député en justice il lui faut demander la levée de leur immunité parlementaire par un courrier adressé au président de l’Assemblée nationale. C’est d’ailleurs ce qu’il aurait fait pour les cas des ministres Zinzindohoué, Lawani, Biaou et Fassassi. Mais curieusement le Chef de l’Etat envoie des courriers aux intéressés et leur demande de se mettre à la disposition de la justice après avoir démissionné de leur propre chef de l’Assemblée Nationale. La formule usitée est simplement ridicule : « le Président de la république me charge de vous demander d’utiliser toutes les voies qu’offrent les textes en vigueur pour prendre congé du Parlement et vous mettre à la disposition de la justice ».Cette formule montre la réticence du président de la république à vraiment les poursuite. La lettre ne comporte pas une seule fois le mot « Haute cour de justice ». « Aller à la justice vous-même, je ne ferai pas moi », semble dire ainsi le président de la république. Trop facile, n’est-ce pas ?  Mais cette circonspection a pourtant une raison. En effet, selon plusieurs acteurs de l’appareil judiciaire  et des personnes  bien imprégnées de ces dossiers,  ces deux dossiers sont des « faux dossiers ». Certes, des bribes d’enquête ont révélé quelques malversations mais rien n’est établi de façon consistante. L’enquête reste à approfondir et s’il y a malversation, les vrais auteurs seraient bien d’autres personnes qu’on tente malicieusement de cacher. Le Chef de l’Etat a donc peur d’envoyer deux farouches opposants se faire blanchir par la Haute cour de justice sur des dossiers vides.

C’est leur donner plus de force et de popularité pour l’abattre. Plus grave, la volonté du président Boni Yayi de voir ces deux députés quitter le parlement. Elle dissimule mal un plan planifié à la Marina visant à les mettre au frais tous les opposants gênants avant 2011et dont les actes se sentent déjà sur le terrain. De même, le gouvernement et son Chef ne peuvent pas ignorer que les dossiers Sonader et Bcc brandis contre Bruno Amoussou  sont déjà tombés en prescription et qu’ils ne peuvent plus faire objet de poursuite judiciaire. Tout se passe comme si le gouvernement utilise juste ses dossiers pour intimider ces opposants chaque fois qu’il les trouve trop gênants. C’est donc du vent, on peut passer. En attendant la réplique de Amoussou et de Séhouéto ce jour

Marcel Zoumènou

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