Fronde des formateurs en kit biométrique contre la présidente de la Mirena

La Lepi n’est pas encore au bout de ses difficultés. Lancé et conduit dans la précipitation et la contestation, le processus de la réalisation de la Lepi risque encore de  causer une situation difficile à gérer.

C’est à la Mission indépendante au recensement national approfondi(Mirena) que la  bombe a failli exploser. Hier, la présidente de la Mirena a passé une matinée difficile au siège de son institution au Plm Alédjo  où  ces agents ont organisé une fronde contre lui. En cause, une mauvaise gestion des agents informaticiens recrutés pour la formation des agents chargés de l’enregistrement des données biométriques. Tout est parti d’une attitude de désinvolture et de cache-cache de la présidente Rafatou Bachabi  envers les 115 agents formateurs de kit biométriques et les 10 administrateurs de base de données. Mais ce recrutement n’a pas respecté les règles de l’art puisque dès le début  rien n’a été dit sur le montant des émoluments à payer à ces  agents. Plus grave, aucun contrat n’a sanctionné ces recrutements. Il a fallu les bouderies des agents  pour que la présidente Bachabi  les rencontre pour les informer qu’ils seront payés à 150.000F par mois. Ayant constaté que ce salaire est trop petit pour leur permettre de satisfaire à tous les besoins des zones reculées dans lesquelles ils doivent officier, ils ont envoyé une lettre à la présidente de la Mirena pour lui demander d’augmenter le salaire à 360.000F. Cette lettre est restée sans suite. Mieux, les responsables ont commencé à menacer quelques agents de renvoi et les remplacer par d’autres. Plus rien n’est plus dit sur les contrats. Sans chercher à régler ce problème, la présidente de la Mirena a lancé le recrutement des agents enregistreurs des données biométriques que sont censés former les agents formateurs en kit biométrique.

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C’est alors qu’ils commencent à réclamer avec insistance  la signature des contrats. La présidente les convoque une première fois, une seconde  et elle n’a pas fois sans daigné les recevoir.  Hier, ils ont décidé de mettre la pression sur elle et ont refusé d’aller travailleur. Informé de la situation, le président de la Cps-Lepi a invité de garder le calme et à ne pas signer ces contrats. Il les informe de continuer les discussions avec le coordonnateur du Parel et la présidente de la Mirena afin de voir comment augmenter ce salaire. (à suivre)

Marcel Zoumènou

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