Houngbédji fustige la bassesse de ses détracteurs

En réponse à la campagne d’intoxication et de calomnie engagée par certains contre sa personne, Adrien Houngbédji,  président unique de l’Union fait la Nation (Un) à la présidentielle de 2011, apporte des éclaircissements sur lesdites allégations. Il fustige par la même occasion la stratégie du pouvoir en place à chercher des poils sur un œuf dans le but de détourner l’attention des Béninois sur les nombreux scandales qui ternissent l’image du Bénin sur le plan international.

(Lire l’intégralité du communiqué)

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Communiqué de la cellule de communication du président Houngbédji

Il nous a été donné de constater la publication dans la presse le vendredi 20 Août 2010 de biens immobiliers appartenant au Président Adrien Houngbédji, avec des insinuations calomnieuses à peine voilées.
L’objectif des auteurs de cette tentative d’intoxication est visiblement de détourner l’attention des sujets brûlants de l’actualité politique de notre pays, particulièrement défavorables à leurs commanditaires. Ils cherchent donc depuis plusieurs mois des poils sur un œuf, et n’en trouvant pas, ils sont obligés de se rabattre sur des manœuvres d’une bassesse inqualifiable et d’une grossièreté exceptionnelle. Car, ils savent très bien que :
1.    Sept sur huit des biens immobiliers mentionnés ont été acquis par le Président Houngbédji entre 1975 et 1979, période pendant laquelle il vivait en exil. Comment aurait-il pu alors faire ces investissements dans son pays, où il était condamné à mort, privé de passeport et dans lequel tous ses biens étaient confisqués ?
2.    Le seul appartement de la liste (l’appartement de l’avenue Floquet), acquis en juin 2009 l’a été avec le produit de la vente d’autres biens détenus par le Président Houngbédji au Gabon et en Côte d’Ivoire, biens acquis en 1985, pendant son exil. (Cf communiqué du 27 juillet 2010).
3.    Le Président Houngbédji a du se battre pendant 15 ans à l’extérieur du Bénin, pour construire et développer l’un des cabinets d’avocats les plus réputés d’Afrique, notamment au Gabon où il a pu se constituer, par son travail, une fortune personnelle, propre et légitime. Fortune que, loin de dilapider, il a préféré fructifier à travers divers investissements.
4.    L’immobilier est un investissement durable et rentable lorsqu’il est de qualité et bien situé et par conséquent, il nous parait normal qu’un homme exilé, dans la force de l’âge (30-50 ans), puisse utiliser le fruit de son labeur pour acquérir des biens immobiliers dans les pays où il pouvait circuler librement, afin de préparer l’avenir de sa famille et sa retraite. Rappelons à toutes fins utiles que le Président Houngbédji n’est ni fonctionnaire, ni salarié et a du fermer son cabinet d’avocat lors de son retour d’exil pour se mettre entièrement à la disposition de son pays. Il ne peut donc compter sur aucune pension de retraite et aucun autre revenu que celui rapporté par ses biens immobiliers.
5.    Avant même qu’il ne soit forcé à l’exil, et alors qu’il n’était encore âgé que de 33ans, le Président Houngbédji avait déjà montré son intérêt pour l’immobilier (comme beaucoup de béninois), à travers plusieurs acquisitions au Bénin (3 villas et un terrain).
6.    Toute la fortune du Président Houngbédji a été acquise à la sueur de son front et dans des conditions particulièrement difficiles que peu de politiciens béninois ont connues et traversées.
7.    Le Président Houngbédji est l’un des rares hommes politiques dont l’intégrité n’a jamais été mise en cause dans quelque affaire ou scandale d’Etat.
8.    Le Président Houngbédji, revenu au Bénin en 1989, y a fait, avec le fruit de ce qu’il a gagné à l’extérieur, des investissements immobiliers, dont la valeur totale est au moins égale sinon supérieure à la valeur cumulée des biens immobiliers évoqués dans la campagne d’intoxication.
9.    La contribution du Président Houngbédji au bien-être des populations béninoises est déjà significative, puisque, sans avoir encore été élu Chef de l’Etat, il a de sa poche construit des infrastructures publiques (pistes rurales, écoles, centres de santé) dont les populations bénéficiaires se souviennent, elles. La simple décence nous empêche d’en faire l’étalage ici.
Le Président Houngbédji est par ailleurs le concepteur du Programme Spécial de Réhabilitation de la Ville de Porto Novo, programme élaboré pendant qu’il était premier ministre et dont l’exécution (quoique trop lente) donne petit à petit à Porto Novo le visage d’une ville capitale.
En outre, pour tous les postes de responsabilité occupés, le Président Houngbédji a toujours renoncé à ses rémunérations, tant pendant ses quatre années à la tête de l’assemblée nationale que pendant les deux ans de primature. Ce n’est que 5 ans après son départ du gouvernement qu’il a eu la surprise de s’entendre annoncer que le Chef de l’Etat venait de lui faire virer une indemnisation.
10.    Aucun de ses détracteurs ne peut se prévaloir d’une telle intégrité, d’un tel renoncement et d’une telle responsabilité dans la gestion des biens personnels et publics, toutes qualités indispensables pour prétendre à la magistrature suprême dans un pays comme le nôtre.

Que cherchent alors les thuriféraires du régime en place à travers cette campagne d’intoxication, si ce n’est de distraire l’opinion publique de sujets d’actualité, préoccupants et particulièrement graves qui font hélas toute notre image sur le plan international (affaire ICC, poursuite du Chef de l’état devant la haute cour de justice, scandales CENSAD et autres, dossier machines agricoles, privations flagrantes des libertés etc…) ?
Détourner directement ou indirectement l’argent de l’Etat, se livrer à la corruption ou protéger des activités délictuelles, alors qu’on a la responsabilité de les combattre, sont des faits bien plus inexplicables que le simple fait de fructifier ses revenus dans l’immobilier. Tous les béninois le savent.
Le peuple n’est plus dupe et attend que ses dirigeants donnent des réponses claires et responsables à la situation délétère que nous vivons en ce moment. Le peuple attend autre chose que de la calomnie, et de l’intoxication.
Le peuple s’est réveillé et rien ne pourra plus l’endormir.

La Cellule de communication du Président Adrien Houngbédji.

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