Pour sauver des vies humaines: l’Etat doit fermer le Cnhu !

Les agents du Centre national hospitalier universitaire (Cnhu) Hubert Koutoukou Maga de Cotonou,  confirment tous les jours que Dieu fait, son attribut de mouroir. Face à l’hécatombe qui s’y produit, l’Etat doit protéger les Béninois en fermant le Cnhu.

A l’opposé de son titre du centre hospitalier de référence du Bénin, le Cnhu  détient également la palme du centre qui envoie le plus ses patients ad patres prématurément et par négligence. En effet, les critiques, les récriminations et autres accusations remplacent les lauriers qui devraient être décernés au Cnhu. Les Béninois ont encore en mémoire, la « tuerie » qui a eu lieu pendant les grèves consacrées aux primes. C’est vrai que le summum de la bêtise humaine avait été atteint. Mais, c’est sans compter avec la méchanceté gratuite qui anime certains des médecins en poste dans ce centre. De part leur agissement, on se demande s’ils ont réellement du sang dans leurs veines, s’ils n’ont pas une pierre à la place du cœur ou s’ils se souviennent tout simplement du serment d’Hippocrate qu’ils ont prêté au moment de leur prise de parchemin.  Apparemment non puisqu’ils oublient aussi qu’ils sont des mortels. S’ils savaient qu’ils n’étaient pas des surhommes, sûrement qu’ils auraient une toute autre attitude. Que de victimes d’accidents auraient pu être sauvées ! Que de vies humaines auraient pu être épargnées si les médecins et autres agents du service d’urgence savaient qu’il n’y a de richesse que d’hommes.

Publicité

Le dernier cas de leur prouesse à envoyer des gens dans les griffes de la mort au lieu de les en sortir, est une femme enceinte, la trentaine à peine révolue. Aux environs de 11 heures, elle est évacuée sur le Centre hospitalier du dernier recours en matière de technologie suite à la découverte d’une embolie pulmonaire décelée quelques minutes plus tôt par son médecin traitant dans sa clinique. C’est le péché qu’il ne fallait pas commettre. Alors qu’elle respirait déjà difficilement, elle servira de balle de ping-pong entre les mains de ceux qui devraient intervenir pour la sauver. Aux urgences, se basant sur les notes de son médecin traitant, elle sera envoyée en cardiologie, le service véritablement compétent pour la soigner. L’agent rencontré, refuse de toucher à la malade et la renvoie à un autre service. Pendant près de 4 heures d’horloge, elle sera baladée à travers le Cnhu en fauteuil roulant comme si elle avait besoin d’une promenade pour recouvrer la santé. Il a fallu que des coups de fil soient passés de gauche à droite avant que la dame ne soit admise. Après toute cette tracasserie et les petites querelles qu’elle a servi à alimenter entre les différents médecins, elle a rendu l’âme hier avec la grossesse.  Voilà l’ignoble exploit que viennent de réaliser les médecins du Cnhu.

Face aux innombrables dégâts que cause cet hôpital, l’Etat doit prendre ses responsabilités. La Constitution recommande au chef de l’Etat de protéger la population. Il est donc impérieux qu’une solution soit trouvée. Car, si ceux qui sont chargés de sauver leurs concitoyens, préfèrent les liquider par négligence et égoïsme, il y a de quoi avoir peur. La solution qui s’impose est la fermeture du Cnhu. Ne rien faire, c’est être complice de la « tuerie » qui est organisée dans ce centre hospitalier.

Georges Akpo

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité