34 participants mûrissent leur réflexion à l’Epa pour sa remise en route
L’Ecole du patrimoine africain (Epa) abrite depuis le lundi dernier et ce jusqu’à ce jour, un atelier sur la remise en route du système de documentation des collectes d’un musée. 34 participants venus de 18 différents pays africains suivent ce cours à l’Epa.
Ce programme a été rendu possible grâce à une contribution du Fonds Japonais et avec le soutien de l’Unesco et de l’Iccrom. Il s’inscrit dans l’appui que le l’Unesco apporte à la sauvegarde du patrimoine et aussi dans le cinquantenaire des indépendances africaines. C’est une activité importante parce que la documentation est la base des activités des musées, dira Baba Kéita directeur de l’Epa. Selon lui, tout musée qui n’a pas un système fiable de documentation ne peut pas faire un travail de qualité. Il ajoute qu’un bon système de documentation contribue non seulement à faire en sorte que les collections puissent être complétées régulièrement mais aussi pour lutter contre tout ce qui peut conduire à perdre notre patrimoine. Il finit en rappelant qu’une étude a été menée par l’Unesco et l’Epa pour évaluer la situation réelle au niveau des musées. Ce qui a révélé une absence de système fiable de documentation ou une inefficacité du personnel à faire le travail dû à la non formation. Quant à Alain Godonou, représentant l’Unesco, il a remercié le gouvernement du Japon pour son appui à l’Unesco et son assistance aux pays en voie de développement. Selon ses propos, ce programme s’inscrit dans l’appui que l’Unesco apporte à la sauvegarde du patrimoine africain. Ce cours sur la documentation, dira t-il, est un (‘prélude à la protection du patrimoine et la protection de la documentation participe de l’appui du Japon à accompagner les pays africains dans la sauvegarde de leur patrimoine. Prenant la parole au nom de l’ambassadeur du Japon près le Bénin, Usui Hiroshi précisera que cet atelier contribuera à la conservation du patrimoine culturel du Bénin. Selon lui, cela fait 40 ans que le peuple japonais travaille avec l’Unesco.
Pour le représentant de l’ambassadeur du Japon, force est constater malheureusement que de nombreux musées dans le monde n’ont pas toutes les capacités de remplir leur mission de gestionnaire de musées. Pour ce faire, il est difficile de mettre en valeur les biens culturels des musées. Pour finir, il a souhaité que cette coopération renforce les capacités des musées à travers le réseau de spécialistes de musées qui va être créé au cours de cet atelier.
Ismail Kèko