Le secteur de la santé sera encore paralysé dès la semaine prochaine si rien n’est fait. Ainsi en a décidé le Front uni des organisations de la santé (Fuos) qui réunit 22 syndicats de la santé provenant de presque toutes les centrales.
Ces syndicats ont décidé d’unir leurs forces pour mieux défendre leurs intérêts corporatistes et donner plus de portée à leurs multiples revendications restées sans réponse de la part du gouvernement. En fait de revendications, les figures de proue de ce front que sont Soulé Salako du Syntrasesh et Maxime Assogba de Syntra Homel sont très remontés contre le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki qui a jeté aux oubliettes leurs nombreuses revendications dont les plus importantes sont le paiement des primes de risque et l’accélération du processus de reversement des agents contractuels, agents recrutés sur mesures sociales, Pip et consorts dans la fonction publique.
Processus grippée depuis plusieurs mois par la mauvaise volonté du gouvernement. Ce qui irrite davantage ses syndicats, c’est le fait que le ministre Koupaki qui est en charge du dossier est resté aussi sourd à la lettre d’avertissement à lui adressée par le front. Ce jour, le front se réunit à la bourse du travail pour prendre la décision d’entrer en grève la semaine prochaine. Mais, ce sera une grève sans service minimum, avertit le front.
Marcel Zoumènou