A la faveur d’une conférence tenue le jeudi 19 novembre 2010 au Centre culturel américain de Cotonou, Benjamin Dako et Paul Ayélo ont partagé avec un parterre d’hommes et de femmes béninois de tous les secteurs, leurs expériences à propos de la transparence et de la bonne gouvernance aux Etats-Unis d’Amérique. Benjamin Dako est le secrétaire exécutif du Haut commissariat à la gouvernance concertée (Hcgc). Paul Ayélo est quant à lui, docteur à l’Unité de l’enseignement et de recherche en santé au travail et environnement. Tous deux, ils ont pris part au forum des visiteurs internationaux en Amérique sur le thème « Transparence et bonne gouvernance». Dans une exposée, chacun d’eux a fait part aux participants à la conférence de ce jeudi au Cca, des leçons qu’ils ont retenues de leur séjour.
Dans sa présentation, Benjamin Dako a définit la transparence comme étant la clarté d’un système de gestion de ressources ou des affaires dans le secteur public ou privé. La bonne gouvernance est selon lui, l’art de gérer les affaires publiques ou privées pour le bien être individuel et collectif. Ces deux « concepts », à l’en croire, reposent sur un certain nombre de fondements en Amérique. Il s’agit, de l’individu dont le bien être est capital dans la société américaine ; les associations qui défendent les intérêts de l’individu, la liberté d’expression, de religion ; la protection de l’initiative privée, etc.
Lors de leur séjour aux Etats-Unis d’Amérique, ces deux béninois ont étudié plusieurs sous thématiques qui leur ont permis de s’imprégner du système de transparence et de bonne gouvernance américain sur le plan politique, économique, démocratique, locale et entrepreneurial. D’après leurs témoignages, il s’agit d’un système très puissant où la pratique de la bonne gouvernance est stricte. Et le Bénin pourrait s’en inspirer, ont-ils estimé. Mais cela nécessite entre autres, l’amour de la patrie et un sens aigu du patriotisme ; le respect de l’Etat et des biens publics ; une population avide de la transparence et de l’éthique dans la gestion des affaires publiques ; des hommes politiques soucieux d’honorer leurs promesses électorales ; la culture du respect mutuel entre citoyen ; l’amour pour le travail bien fait ; la lutte effective contre l’impunité sous toutes ses formes; une société civile véritablement engagée ; une presse professionnelle libre et juste dans ses investigations et enquêtes.
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